1. Femme en copropriété


    Datte: 04/07/2018, Catégories: fh, inconnu, boitenuit, danser, amour, jalousie, cérébral, revede, nopéné, couple, Auteur: Passerose, Source: Revebebe

    ... de pianiste de Marie qui découvrent un pénis orgueilleux, ses yeux qui en détaillent la courbe large, les veines saillantes et cette tête qui se dégage d’un prépuce retenu par l’extrémité des doigts d’une autre main. Et puis cette caresse des doigts qui encerclent avec légèreté l’archet qui fera vibrer le violon, ces doigts agiles, souples, flatteurs qui appellent le sang dans un corps caverneux encore en extension. Vient ce baiser léger, du bout des lèvres sur la pointe à nu. Ces baisers en grappe tout au long de l’impressionnante tige l’enflamment, la dressent, la transforment en redoutable pieu brûlant dont le feu ne peut être calmé que par ce bain de salive que prodiguent les lèvres fardées grandes ouvertes pour l’accueil royal en pleine bouche. Et cette face de femme qui se visse sur l’engin, l’engloutit de plus en plus profondément, écrase le nez contre la mousse du pubis masculin jusqu’au hoquet de l’étouffement, cette face qui se retire en bavant d’épaisses tranches de salive chargée de sperme. Cette face rubiconde, haletante, exaltée, c’est la face de Marie.
    
    Je tressaille, ouvre les yeux, cherche l’écran. Déjà ma projection reprend le dessus. Deux corps roulent sur mon lit, trop pressés pour l’ouvrir, pleins de fièvre, secoués de frissons, à la recherche du contact le plus complet, en quête de la pénétration apaisante croient-ils, jetés dans la tourmente de la satisfaction de tous les sens, unis par la bouche, encerclés par les membres, bras et jambes mus par un ...
    ... moteur impétueux qui les anime en glissements, tâtonnements, prises fermes jamais entièrement satisfaisantes toujours à perfectionner, et puis le point d’orgue, cette pénétration triomphante, ce cri de réception, le calme après la tempête, annonciateur d’une tempête nouvelle où se déchaînent les fesses brunes et musclées du mâle ou les fesses roses et arrondies de ma femme avec l’ourlet délicat de sa rose qu’égratigne un majeur curieux dans un concert de râles, de chuintements, de feulements sauvages arrachés par l’intensité de l’orgasme. Et cet essoufflement et, pire que tout, cette contemplation du plaisir de l’autre dans son regard comme pour fouiller le plus profond de son âme livrée, remise.
    
    J’en crève, j’en deviens fou ! Faut-il que j’intervienne pour faire cesser l’orgie ? Pourquoi ai-je eu la folie de prendre ce risque? Étais-je si sûr de la conduite de ma femme, l’ai-je crue infaillible, n’ai-je pas surestimé sa vertu et sa fidélité ? Ne lui ai-je pas infligé une tentation trop forte ? Mais que faire ? À trop vouloir garder l’oiseau en cage, ne lui donne-t-on pas l’envie de découvrir de nouveaux horizons ? Par contre à ouvrir imprudemment la cage ne risque-t-on pas de le voir s’envoler au loin ? Que sais-je de l’influence des hormones à un moment donné, que sais-je du mécanisme féminin qui veut que vérité un jour ne soit pas vérité toujours ? Que sais-je d’ailleurs de moi-même ? Confiant, si je l’avais été, aurais-je mis en marche mon caméscope ? Ce que je savais, ...
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