Ambassadeur de France aux antipodes (2) - Histoires de Sexe

Ambassadeur de France aux antipodes (2)

... des cheveux poivre et sel, voire carrément gris. Il faut reconnaître qu’au niveau vestimentaire, ils s’embêtaient moins que nous, nombre d’entre eux étaient juste en short avec une peau cuivrée, cuite par le soleil. Caroline s’est chargée de faire les présentations et surtout, de me présenter, moi, ils ont été adorables en s’occupant beaucoup du nouveau que j’étais. Il regardait le véhicule de Caroline avec beaucoup d’admiration est sans doute même, peut-être un peu d’envie.

En même temps, quand j’ai regardé un peu autour, j’ai pu constater qu’ils avaient aussi des pick-up et que ce n’étaient pas des épaves.

— Franck, il faut que je t’explique que le village a Internet par satellite mais qu’ils ne sont pas très doués en informatique. Je passe donc régulièrement leur apprendre le maniement de l’ordinateur. Il me semble que tu n’es pas mauvais dans le secteur, ce serait l’occasion pour toi de pouvoir transmettre ton savoir.

Caroline a traduit ce qu’elle venait de me dire pour que ses amis comprennent, c’est comme ça que plusieurs sont venus me voir pour me demander des renseignements. Nous avons fini par rentrer à l’intérieur car le soleil cognait très fort et nous nous sommes retrouvés dans une sorte de petite salle des fêtes où se trouvaient trois ordinateurs dans un coin. Dix minutes après, il y avait trois ou quatre personnes par ordinateur, Caroline, Marie et moi leur expliquions comment l’utiliser. La maman m’a expliqué que plusieurs personnes s’étaient déjà ...

... servies de l’ordinateur et cela se voyait, par contre, ce qui m’a impressionné c’est leur capacité à assimiler ce qu’on leur expliquait. Ce qui les intéressait le plus, c’est de pouvoir communiquer avec leurs amis éloignés, mais aussi, pouvoir faire des achats.

Nous avons facilement passé quatre heures avec eux devant les écrans, puis nous avons entendu un bruit sourd provenant de je ne sais où. En fait, il n’y avait que moi qui ne connaissais pas cet instrument de musique, là encore, je ne l’avais vu qu’à la télé. Quand je suis sorti, j’ai pu constater qu’un jeune d’une vingtaine d’années était en train de souffler dans un didgeridoo. J’étais impressionné par là taille de ses joues gonflées, on aurait dit Luis Amstrong, la sonorité était vraiment saisissante. Leurs regards étaient vraiment troublants, j’avais l’impression qu’ils voulaient regarder dans mon âme. Une fois dehors sous un grand arbre, nous nous sommes mis à causer. J’ai trouvé ça très sympa de leur part car ils faisaient attention à parler lentement et bien articuler, ce qui m’a permis de facilement les comprendre. Nous avons passé la fin de l’après-midi sous ce grand arbre, puis ils nous ont invités à dîner, l’ambiance était très sympa.

Par contre, pour ce qui est du repas, j’ai préféré ne pas savoir ce que je mangeais, en même temps avec du recul, j’aurais bien voulu car ce n’était pas mauvais.

Après le repas, plusieurs d’entre eux se sont absentés pour revenir avec des peintures sur le corps, et ils se ...