1. Ambassadeur de France aux antipodes (2)


    Datte: 30/06/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: sifeminin, Source: Xstory

    ... que j’avais le droit à une prestation de haut de gamme. Caroline s’y est tellement bien prise qu’elle a fini par me faire prendre mon pied. Par contre, elle a laissé la semence partir sur mon ventre en me disant:
    
    — Je ne suis pas prête à avaler ta liqueur mais cela ne veut pas dire que je ne te le ferais pas un jour...
    
    La maman m’a tendu un vieux t-shirt pour que je puisse m’essuyer, puis elle s’est éclipsée, elle est revenue quelques instants après, toujours aussi douce en me disant qu’il serait sympa que je vienne manger ; bref, j’étais attendu pour le petit-déj’. Quand je suis arrivé, les deux sœurs m’ont regardé avec un air complice, je n’ose imaginer que Caroline leur ait tout raconté.
    
    — Aujourd’hui, nous allons nous déplacer car j’ai passé commande pour des pièces et elles doivent arriver sur un tout petit aéroport qui se trouve non loin d’ici, une quarantaine de kilomètres. Par la même occasion, je récupérerai un colis que j’irai déposer dans le petit village d’Indulkana.
    
    Nous avons donc pris notre petit-déj tranquillement mais sans trop perdre de temps quand même avant de nous préparer pour le départ. Je repensais à ce qui m’était passé par la tête quand j’étais arrivé, à savoir qu’il valait mieux avoir de l’essence dans le réservoir, là, j’ai constaté dans ce quatre-quatre européen qu’il y avait une petite citerne, sans doute trois cents litres qui étaient là au cas où. Lors de mon premier voyage, je n’ai pas vraiment apprécié les paysages car je pense ...
    ... que j’avais encore la tête dans le potage suite à mes heures de voyage. Par contre, là, j’étais dans la voiture, et je pouvais constater à perte de vue, il n’y avait rien, quelques arbres par-ci par-là, un relief très accidenté. Ici, c’est la nature qui avait le dessus sur l’homme et quelque part, au fond de moi je me disais que ce n’était pas un mal.
    
    Caroline m’a expliqué - dans le français qui lui restait en complétant avec de l’anglais - que tous les alentours étaient recouverts d’eau à la saison des pluies. Elle avait l’air très cultivée et surtout intéressée par tout ce qui se passait ici. C’est ainsi qu’elle m’a appris qu’il pleuvait si peu, qu’en fait, l’eau de mer gagnait par le dessous à une centaine de kilomètres d’ici.
    
    Kristiana était devant avec sa mère pendant que j’étais derrière avec Marie, mais j’écoutais sa maman qui était vraiment très intéressante. Il y avait trois belles places à l’avant, mais la place centrale servait de plan de travail, en l’occurrence, de porte-document à plat pour Caroline. C’était impressionnant car sur le GPS, la route était mentionnée, mais il n’y avait strictement rien d’autre. La mère m’expliquait aussi qu’à la saison des pluies, il y avait une recrudescence des serpents et surtout des araignées, beaucoup de ses chiens étaient morts à cause de ça. Pour vous faire flipper, on ne peut pas faire mieux. En même temps, dans le véhicule, on se sentait vraiment rassurés. Soudain, le véhicule a ralenti, je me suis inquiété, peut-être ...
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