Traqués - Histoires de Sexe

Traqués

... Elle sentait son entrejambe s’humidifier, et brûlait à présent du désir d’être pénétrée. Il agaça les pointes du bout des lèvres, embrassa son nombril, et passa une main entre les jambes de Marie.

— Oui…

Il caressa son clitoris du pouce, effleura ses lèvres, et enfonça un doigt en elle. Marie se crispa et gémit longuement.

— Viens… Vite…

Mais il voulait prendre son temps. Il pointa sa langue et l’enfonça dans le sexe de sa femme, savourant le goût délicieux de sa cyprine.

***

— David, qu’est-ce que tu fais? demanda Amel.

Il fouillait derrière le lit.

— J’ai encore un peu d’herbe, faut que je la planque, si les schmits se ramènent.
— T’as encore fumé ! Putain, t’es qu’un mytho ! s’écria-t-elle. Tu m’avais juré de plus fumer dans la chambre !
— Fous-moi la paix ! Va voir si ta frangine se transforme pas en vampire.

Elle secoua la tête.

— T’es vraiment un sale connard.

Furieuse, elle claqua la porte de la chambre.

— Rien à foutre, grommela David en tirant le matelas.

Il s’empara du petit joint qu’il avait planqué la nuit dernière, avant de baiser Amel.

— Gén…

Il sentit plus qu’il ne vit le mouvement au plafond. Instinctivement, il leva les yeux… et lâcha son joint. Un homme tomba littéralement du plafond et lui atterrit dessus.

***

— Oh oui ! Comme ça ! cria Marie, le nez enfoui dans l’oreiller.

Jacques, derrière elle, la prenait à quatre pattes, leur position préférée. Il adorait s’enfoncer au plus profond d’elle, ravi des ...

... sensations divines sur son sexe. Il ferma les yeux et accéléra le rythme.

***

Amel fit immédiatement demi-tour en entendant David crier. Dans le salon, je me précipitai avec Nouria, pris d’une terrible appréhension. « Il n’a pas pu venir jusque-là », songeai-je. C’était impossible.

Amel ouvrit la porte et hurla. David était allongé au sol, et un homme était penché sur lui. Sauf qu’elle n’avait jamais vu un homme comme ça. Il était très blanc, livide, comme un cadavre, et lorsqu’il releva la tête pour la regarder, elle distingua des dents aiguisées comme des lames de rasoir. Sa bouche était pleine de sang. Le sang de David. Il le mordait au cou.

— Non !! hurla-t-elle.

Elle voulut s’élancer en avant mais je la retins du bras.

— On fout le camp ! glapis-je.

L’homme poussa un cri strident, très aigu, et se releva. Je claquai la porte.

— Courez !!

J’agrippai les filles et nous traversâmes l’appartement en courant. Mon cœur battait comme un marteau-piqueur, comme lorsque j’étais gros et que j’étais forcé de courir. Aucune solution. Il nous avait retrouvés, en très peu de temps.

— Non ! sanglotait Amel. David !!
— Il est mort ! hurlai-je. On peut rien faire ! Cours !

Nouria jeta un œil derrière elle. Le salon était désert. Plus pour longtemps. Elle entendit la porte voler littéralement en éclats.

— Vite ! Vite !! Il arrive !!

***

Jacques poussa un gémissement en sentant la bouche de Marie se refermer sur lui. Il ferma les yeux, se laissant ...