1. Morgane et Ambrosius (2)


    Datte: 26/06/2018, Catégories: fh, hplusag, vengeance, Oral pénétratio, historique, aventure, Auteur: Herminie, Source: Revebebe

    ... Il posa une main sur un sein. La rondeur épousait parfaitement sa paume. Le téton se tendit, irrépressiblement attiré. Morgane laissa échapper son premier soupir.
    
    Ambrosius se redressa vivement, les tempes bourdonnantes. Il porta sa main couverte de sang à sa bouche. Un goût fort. Un peu écœurant. Brûlant. Un voile devant ses yeux.
    
    La chaleur se répandait depuis sa gorge, s’écoulait goutte à goutte le long des veines, gonflant sa chair d’un immense appétit, dilatant ses membres de désir. Il s’inclina à nouveau vers le corps offert et ouvrit la bouche.
    
    Morgane ondoyait. Il commença par sucer ses doigts, glissa le long des bras blancs, s’attarda aux épaules et dans le cou. La lourde chevelure lui caressait le visage, mêlait son parfum à l’odeur du sang et apaisait l’ivresse qui menaçait de l’emporter trop vite. Il suivait les courbes sans se lasser, sa langue traçait des virages, revenait en arrière pour s’imprégner pleinement du goût de la jeune femme dans toutes ses nuances.
    
    Pas un pouce de peau n’échappa à la bouche vorace d’Ambrosius. Il lui semblait que toute la vie absorbée, après s’être diffusée dans son corps, s’était concentrée dans son sexe, tant il était dur et gorgé de sang.
    
    Quand sa bouche parvint au creux des reins, à l’orée des fesses charnues, l’émotion fut si vive que l’air lui manqua et il faillit jouir.
    
    Morgane dut le sentir car elle se retourna et écarta les cuisses. Il fit glisser sa langue le long de la fente humide. Il gardait dans ses ...
    ... mains calleuses, aux paumes durcies par les exercices guerriers, les seins satinés et fermes de la jeune femme. Il se souvenait les avoir mangés de baisers, les pointes gonflées de plaisir avaient fondu sous les douces morsures et la langue caressante. À présent, il suçait et léchait un autre fruit, il buvait un autre fluide, âcre et puissant, que Morgane exhalait à chaque gémissement. Elle soulevait les hanches et accolait son sexe à la bouche gourmande, réclamant des caresses toujours plus appuyées, plus insistantes.
    
    Il la pénétra d’un doigt. Elle se tendit comme un arc prêt à lancer son trait, le cri de jouissance fusa. Son corps vibra, puis retomba au sol, léger, vidé de sa substance.
    
    Elle soupira :
    
    — Myrddin… Viens en moi, maintenant, remplis-moi…
    
    Il glissa en elle, dans son fourreau soyeux. Elle releva les jambes et lui entoura la taille, laissant ses chevilles légères caresser ses fesses. Elle s’accrochait ainsi à lui, elle l’empêchait de se détacher, si tant est qu’il en eût éprouvé le désir. Il goûtait la joie d’un enserrement si profond qu’il lui sembla se fondre en elle. Sur un signe, un mouvement de reins plus ample, il accéléra la cadence.
    
    Son cœur s’affolait. La tête lui tournait.
    
    — Ma bien-aimée… souffla-t-il
    — Viens ! Oui, viens !
    
    Il perdit pied.
    
    — Myrddin ! Emrys Myrddin ! Réveille-toi !
    
    Il ouvrit les yeux. Le vert flamboyant de ceux de Morgane fut sa première vision.
    
    Elle le secouait.
    
    — Les hommes d’Uther reviennent.
    
    Il se ...
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