1. Manon et Fred cueillent des cerises


    Datte: 25/06/2018, Catégories: jeunes, freresoeur, vacances, jardin, magasin, noculotte, odeurs, Auteur: Benoberna, Source: Revebebe

    ... puis le tableau était si beau que j’éprouvais une certaine fierté à ce qu’un homme regardât ainsi celle qui était ma sœur à moi. Le manège dura un certain temps, revenant moi-même regarder, attiré comme par un aimant.
    
    Elle se releva enfin, me vit, s’approcha, prit mon bras et me dit :
    
    — On y va ?
    
    L’homme s’en alla, déçu que le spectacle prît fin aussi rapidement, rejoindre son épouse qui poussait son caddie.
    
    Rentrés à la maison Manon me demanda :
    
    — Est-ce que je vais pouvoir m’asseoir pour le repas ?
    — Je vais regarder, lui dis-je, la faisant se pencher sur la table.
    
    Soulevant sa jupe, je lui demandai d’écarter les jambes pour que je puisse mieux inspecter. Du bout des doigts, je parcourus la partie blessée, ne négligeant pas la plus petite éraflure. Tout semblait parfait à l’exception d’une vilaine griffure encore pas sèche entre les cuisses, près de la vulve.
    
    — Je vais nettoyer cette partie et tout ira bien, lui dis-je.
    
    La position était inconfortable, pour elle et pour moi.
    
    — Mets-toi sur le dos, sur la table, en relevant tes genoux. Parfait, écarte un peu les genoux.
    
    Me voilà prêt à intervenir, assis sur une chaise entre les cuisses de ma sœur, mon visage à vingt centimètres de sa fourche, en train de désinfecter une petite plaie en fait déjà guérie, mais humide de sa chaleur intime. Je fis bien sûr durer un peu le plaisir, m’attardant à toucher ses poils, à sentir le parfum qui s’en dégageait.
    
    — Voilà, tu es guérie, lui dis-je.
    — Je le ...
    ... serai quand tu m’auras fait un bisou, osa-t-elle.
    
    Et je lui fis un bisou, sans hésitation, sans que cela paraisse me troubler, ni la troubler davantage, pas sur les griffures, mais sur son sexe, sur ses poils, sur ce que j’avais eu beaucoup sous les yeux aujourd’hui.
    
    Elle sauta sur ses pieds et à son tour m’embrassa, mais sagement sur la joue :
    
    — Merci, petit frère, conclut-elle.
    
    À son retour, maman nous félicita pour la cueillette des fruits.
    
    — Attention de ne pas vous blesser dans les arbres, ajouta papa.
    — On est prudents, répondit Manon en me lançant un regard complice.
    
    Très, très dure journée pour mon petit cœur ! Heureusement que la masturbation existe, activité que je pratiquais frénétiquement avant d’aller me coucher, ce qui me permit de m’endormir sans repenser aux épreuves que je venais d’affronter. Le lendemain, alors que nous nous habillions, et après une petite inspection visuelle de ses plaies, je lui dis :
    
    — Je te conseille de rester aujourd’hui encore sans culotte et ce soir tu seras totalement guérie, lui dis-je après.
    — Tu sais bien que je ne suis guérie que par tes bisous, minauda-t-elle.
    — On verra ce soir, conclus-je, filant m’habiller dans la chambre.
    — On avait prévu de faire un tennis aujourd’hui, tu crois que je peux y aller sans culotte ? dit-elle dans un surprenant sursaut de pudeur.
    
    Je n’avais pas pensé à ça, mais à cette saison il y a peu de personnes au tennis et puis ils ne remarqueront pas forcément cette absence de ...