1. Manon et Fred cueillent des cerises


    Datte: 25/06/2018, Catégories: jeunes, freresoeur, vacances, jardin, magasin, noculotte, odeurs, Auteur: Benoberna, Source: Revebebe

    ... regardant bien où je mettais les pieds, tant et si bien que ma tête vint heurter ma sœur, entre ses jambes, puisqu’elle me barrait le passage.
    
    — Ne me fais pas tomber, dit-elle innocemment.
    — Je ne peux pas monter plus haut, lui répondis-je.
    
    Je levai donc le panier à bout de bras, soulevant l’avant de sa jupe, mon visage à vingt centimètres de l’entrejambe de Manon.
    
    Un bonheur ? penserez-vous. Oui, un bonheur, mais quel supplice !
    
    Pendant que Manon remplissait consciencieusement le panier, je détaillais ce qui m’était exposé que j’aurais pu toucher de mon visage si j’avais grimpé une marche de plus, mes mains étant occupées, l’une à tenir le panier, l’autre à me tenir à l’échelle.
    
    — J’ai une crampe ? lui dis-je, je dois bouger.
    
    Je changeai de pied pour avoir un meilleur appui faisant en sorte, pendant cette brève manœuvre, d’avoir un bref contact de mon visage avec ce sexe si peu dissimulé. Elle ne pouvait me voir, car sa jupe en corolle me cachait totalement.
    
    — Tiens-toi, lui dis-je, feignant un faux mouvement.
    
    Par deux fois, mon nez et ma bouche entrèrent en contact avec l’intimité de Manon.Quelle odeur, mon dieu ! Quelle odeur !
    
    Et je repris ma position, élevant le panier à nouveau, mais mieux installé pour ne rien perdre de la vue.
    
    — Tu ne dis rien ? s’étonna-t-elle.
    — Je fais attention à ne pas tomber, prétendis-je.
    
    Le panier était hélas déjà plein.
    
    — Ne bouge pas, me dit-elle, je vais m’asseoir sur ton épaule pour dégager mon ...
    ... pied.
    
    J’avais suspendu le panier à une branche coupée :
    
    — Je vais t’aider, lui dis-je, utilisant ma main libre pour soulager son appui sur mon épaule.
    
    Et ma main largement ouverte soulagea sa descente sur mon épaule, un doigt sur son sexe dont la chaleur me surprit. Lorsqu’elle fut assise, sa jupe recouvrait ma tête.
    
    — Où es-tu ? me demanda-t-elle.
    
    Elle reprit appui sur ses pieds pour que je puisse descendre avec le panier, posant ses fesses sur une petite branche qui cassa rapidement, lui griffant la cuisse au niveau de l’aine.
    
    Elle descendit et, une fois par terre, je relevai l’arrière de sa jupe, lui demandant de se pencher en avant. Accroupi derrière elle, j’auscultai méticuleusement sa blessure qui manifestement nécessitait une désinfection. Du bout des doigts, je fis le tour de ces griffures, profitant un peu de la situation pour oser toucher le fil de son string, l’écartant même pour constater qu’il faudrait désinfecter jusque-là.
    
    — Je vais te soigner, lui dis-je.
    
    Dans la salle de bains, sa jupe quittée, nous constations qu’il est très difficile de trouver la bonne position pour prodiguer les soins nécessaires, Manon devant se pencher et moi m’accroupir.
    
    — Viens dans la chambre, lui dis-je, et mets-toi à genoux sur le lit.
    
    Cette position est parfaite, me présentant parfaitement les parties à traiter que je m’appliquai, assis confortablement, à désinfecter.
    
    — Le string frotte sur la plaie, je vais te l’enlever, lui demandai-je.
    — Vas-y, ...
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