1. Manon et Fred cueillent des cerises


    Datte: 25/06/2018, Catégories: jeunes, freresoeur, vacances, jardin, magasin, noculotte, odeurs, Auteur: Benoberna, Source: Revebebe

    ... répond-elle.
    
    Et me voilà, saisissant le string sur les hanches de ma sœur, le descendant jusqu’aux genoux, et hélas pour mon petit cœur, me présentant son intimité sans entrave. Je nous vois, dans le grand miroir, ma sœur à genoux, la tête dans l’oreiller, son string baissé, me présentant son postérieur et moi, derrière elle, agitant mes mains autour de son sexe.
    
    Cette image est surréaliste. Je lui fis remarquer.
    
    — Heureusement que tu es mon frère, se contenta-t-elle de répondre.
    
    J’eus, je l’avoue, un instant d’hésitation avant de commencer ce pour quoi nous étions installés dans cette position. Je ne pus m’empêcher de regarder ce qui m’était si innocemment présenté : ses poils si clairs qu’ils ne cachent rien, ses lèvres roses légèrement ouvertes, sa rosette imberbe… Je commençai à tamponner les griffures avec un désinfectant, d’abord les cuisses et ensuite remontant vers le sexe près duquel se trouve l’essentiel des lésions.
    
    — Ça pique, me dit-elle.
    
    Je constatai rapidement que ces lésions ne sont que superficielles, même si quelques gouttes de sang étaient apparues, mais je m’appliquai à tout bien nettoyer, n’hésitant plus à soulever d’une main les poils pour mieux accéder à ces trésors exposés que je nettoyais de mes doigts, ayant laissé tomber le désinfectant profitant, je l’avoue, de la situation.
    
    — Il faudra nettoyer à nouveau avant de se coucher, mentis-je. Reste un moment dans cette position le temps que ça sèche, lui dis-je. Et je vais achever ...
    ... de te guérir, ajoutai-je en déposant un baiser sur ses blessures, comme nous avions coutume de le faire au moindre bobo.
    
    Mais là, je ne me rendis compte de l’ambiguïté de la situation que lorsque mon nez fut chatouillé par ses poils et que, fermant les yeux, je ne pus m’empêcher d’inspirer fortement pour profiter de cette si douce odeur.
    
    — Tu peux te lever, lui dis-je d’une tape sur les fesses. Mais pour que ça sèche bien, tu ne devrais pas mettre de culotte.
    
    Ce qui me surprend encore, c’est que je pus me retenir. Tout ceci me perturbait certes, mais je gardais mon sang-froid, contrôlant parfaitement mes réactions, car j’avais bien conscience qu’avant d’être une femme, Manon est ma sœur.
    
    L’après-midi se passa ainsi, Manon sans culotte sous sa jupe, parcourant les rayons de l’hyper où nous étions venus passer le temps, puisqu’elle ne pouvait s’asseoir. Fouillant dans les CD, je la cherchai du regard quand j’aperçus au rayon BD, un homme dont j’ai tout de suite compris le manège. Connaissant Manon, elle devait s’exhiber sans se souvenir qu’elle n’avait pas de culotte et le bonhomme l’avait repérée. Je contournai le rayon pour me retrouver derrière lui et découvris ma chère sœur accroupie devant le rayon, genoux largement ouverts, présentant à qui voulait bien se donner la peine de regarder, un tableau dont elle n’avait nulle conscience de l’indécence et de la puissance érotique. Je feignis de n’avoir rien vu, me disant qu’il n’allait tout de même pas la violer ; et ...