1. Retour de Catherine de Révilly et de ses compagnes


    Datte: 24/06/2018, Catégories: fh, fhhh, amour, vengeance, facial, Oral pénétratio, fsodo, Partouze / Groupe historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... des torches pour être jetées sur les chariots.
    
    La décharge surprend les glaisans et la charge achève de les désorganiser. Plusieurs voitures s’enflamment, mais surtout deux caissons explosent. Les cavaliers sont passés seuls une dizaine reste sur le terrain.
    
    Hélas un pli de terrain avait dissimulé une forte colonne d’infanterie, sur laquelle se précipitent les houzards. Heureusement les glaisans n’ont pas le temps de mettre en ordre de bataille et d’avoir un tir efficace, mais traverser cette unité est très difficile. Les cavaliers se sont espacés et ceux qui sont trop isolés ne réussissent pas à franchir les lignes de fantassins. Seuls ceux qui sont restés groupés ont une force de pénétration suffisante pour que certains parviennent en terrain dégager et poursuivent leur chemin. Catherine est du nombre. Elle a vidé ses deux carabines et ses trois pistolets restants, ensuite elle a manié le sabre. Elle a encore la vision du crâne d’un soldat qui éclate sous ses coups.
    
    Quand enfin après une course effrénée, ils rallient des unités amies, ils ne sont plus qu’une quinzaine, mais l’armée est avertie du danger. Ils ne sont que vingt et un avec les sept autres cavaliers qui rejoignent plus tard à être passés. Quasi tous sont blessés. Catherine pour sa part a une balafre au bras due à un tir de fusil et un coup de baïonnette dans la cuisse. Lorsqu’elle descend de cheval, noire de poudre et rouge de sang, sa jambe fléchie, elle peine à tenir debout. Elle est soutenue par le ...
    ... capitaine de Ferrand-Tonnerre qui est venu accueillir ses hommes.
    
    Lorsque son rôle dans la charge est connu, le colonel du régiment vient en personne la féliciter et son chirurgien personnel est appelé pour s’occuper d’elle. Elle avait jusque-là réussi à se tenir éloignée des ambulanciers, mais elle ne peut échapper aux soins de l’homme de l’art. Dire qu’icelui est surpris en découvrant l’anatomie indiscutablement féminine de sa patiente, est un euphémisme. Il reste quelques secondes la bouche et les yeux ronds. Elle murmure :
    
    — Je vous en prie, ne dites rien.
    
    Le chirurgien lui couvre les seins et reprend ses soins. Quand il a fini de la panser, il se redresse et lance :
    
    — Rien de vital n’a été touché. Les blessures sont légères. Vous êtes jeune dans quelques jours vous serez sur pied. Je vais de ce pas rassurer le colonel et votre capitaine.
    — Merci
    — Ce n’est pas à vous de dire merci, c’est à l’ensemble de l’armée de vous le dire, à vous et à ceux qui vous ont suivi.
    
    Le chirurgien se penche un peu plus vers elle, en souriant :
    
    — Quant au reste… il m’a été demandé de vous soigner, pas de faire un rapport sur votre anatomie. Que Dieu vous ait en sa sainte garde, Mademoiselle de Révilly.
    
    Avant qu’elle n’ait pu répliquer, il a déjà tourné les talons et est sorti de la tente.
    
    Quatre jours plus tard, Catherine reçoit la visite du maréchal de camp en personne. Il s’assoit familièrement sur un tabouret près du lit de camp :
    
    — Jeune homme, votre esprit ...
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