1. Retour de Catherine de Révilly et de ses compagnes


    Datte: 24/06/2018, Catégories: fh, fhhh, amour, vengeance, facial, Oral pénétratio, fsodo, Partouze / Groupe historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... d’une place beaucoup plus importante.
    
    Un jour la compagnie a été divisée pour une mission de reconnaissance. Deux groupes d’une cinquantaine d’hommes ont été constitués, chacun commandé par un lieutenant. Le capitaine quant à lui a été appelé par le colonel pour une réunion à l’état-major. Un officier et une vingtaine de soldats sont restés au camp pas encore remis d’une épidémie de dysenterie qui a frappé l’armée. Catherine, elle, est de la partie. Les deux groupes partent chacun dans une direction et doivent éclairer le terrain et se regrouper sur une colline et rentrer au camp faire le rapport. C’est une opération de routine, car les armées ennemies sont loin.
    
    La première partie de la mission se déroule au mieux et la compagnie se regroupe au pied de la colline et s’abrite dans un bois pour le bivouac du soir. Le lendemain, avant le retour, les deux lieutenants, accompagnés de Catherine et d’un sergent, gravissent l’éminence pour embrasser la région de ce point élevé d’où l’on a une vue étendue.
    
    En arrivant au sommet, ils découvrent la plaine couverte de colonnes en mouvements, des milliers de soldats glaisans se dirigent vers le camp canfrais, venant d’un côté qui était censé être couvert par un autre corps. Les officiers sont à peine remis de leur surprise qu’une décharge de mousqueterie éclate. Les lieutenants et le sergent tombent percés de balles. Seule Catherine qui était en retrait échappe au feu meurtrier. Elle tourne bride et dévale la pente. Quelques ...
    ... coups de feu retentissent dans son dos, sans qu’elle soit atteinte. Elle n’est pas poursuivie, car c’est un détachement d’infanterie qui les a surpris, et un fantassin rattrape rarement un cheval à la course.
    
    Elle arrive au lieu de repos des hommes et crie de se mettre en selle. Elle explique au sergent survivant la situation et qu’il faut prévenir l’armée du danger. Qu’il y a une chance de passer par le sud où elle n’a pas aperçu de cavalerie et où elle a vu de large espace au milieu des colonnes glaisanes en mouvement. Le sergent n’est pas convaincu et dit que c’est folie, qu’il faut mieux partir vers le nord, où il n’y a pas de soldats, mais qui est à l’opposé de leur camp. Il ne tient visiblement pas à risquer sa peau pour avertir l’armée et préfère partir vers des cieux moins exposés.
    
    Voyant cela, Catherine sort un pistolet et l’en menace. Le sergent s’approche comme pour discuter et tente de lui donner un coup de sabre. Elle tire. Il s’écroule. Elle harangue les hommes et ordonne de se mettre en selle, ceux-ci subjugués obéissent. Elle les entraîne, distançant à nouveau les fantassins glaisans qui descendent. Arrivés à l’orée du bois, ils aperçoivent la queue d’une colonne, la suivante est encore à plus d’un huitième de lieue entre les deux seulement une douzaine canons, des chariots et quelques détachements les accompagnants. Elle fait passer la consigne de préparer les carabines, au signal de tirer, de charger et de passer au travers des ennemis. Elle fait préparer ...
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