L'anneau
Datte: 22/06/2018,
Catégories:
fh,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
pénétratio,
attache,
piquepince,
Auteur: Anonyme secrète, Source: Revebebe
Il m’avait donné rendez-vous dans le café où nous avions pris un verre pour la première fois. J’étais surprise de ce choix : nous nous voyions si rarement et pour des moments si brefs, que nous préférions toujours nous retrouver directement dans un endroit discret. Je m’étais demandé s’il avait quelque chose de spécial à me dire, quelque chose de désagréable peut-être. Comme toujours j’avais choisi ma tenue avec un soin infini, hésitant pour chaque détail, j’aurais voulu être irrésistible. Je ne pense pas qu’il avait la moindre idée des efforts que je faisais pour ça. Depuis longtemps j’avais envie d’aller le retrouver sans sous-vêtement, mais toujours je reculais de peur de lui déplaire. Il n’était pas particulièrement entreprenant, et je craignais toujours que mes audaces le choquent. Je pris toutefois le parti d’assumer mon envie, et quand je franchis le seuil du café, non seulement l’impatience et la joie de le revoir faisaient cogner mon cœur dans ma poitrine, mais de plus j’étais particulièrement troublée par la sensation de mon sexe à l’air libre sous ma jupe courte.
Il m’attendait, attablé au fond de la salle, et me suivit des yeux, souriant, tandis que je le rejoignais. Comme toujours, son regard eut raison des réticences que j’aurais voulu afficher face à cet homme qui ne m’appelait presque jamais sauf pour me fixer des rendez-vous trop rares, mais pour lesquels j’aurais décommandé n’importe quel engagement. Il m’embrassa, puis nous prîmes des nouvelles l’un ...
... de l’autre autour d’un café. Après qu’il eût réglé les consommations, il m’entraîna dehors et proposa qu’on marche un peu. J’avais très envie de faire l’amour avec lui, j’étais un peu déçue, mais en même temps surprise et heureuse de marcher dans la rue à ses côtés, un petit plaisir qu’il m’avait toujours refusé, puisqu’il n’était pas libre, et craignait d’être vu avec moi.
Nous déambulâmes donc sous le soleil printanier, le vent caressait mon sexe et j’aurais tant voulu qu’il sache, mais je n’osais rien dire. Nous avions quitté le centre ville et ses commerces, les rues étaient moins fréquentées, il me donnait la main et je savourais ce moment tendre, quand il marqua le pas devant une échoppe peu avenante, un commerce semblait-il pas très florissant. Je lus l’enseigne : « tatouages – piercings » et regardai mon amant, interrogative. Il me répondit par un sourire, tout en ouvrant la porte et en me pressant d’entrer.
C’est alors qu’un souvenir de notre dernière rencontre vint me frapper avec la brutalité d’un coup de poing dans l’estomac. Ce soir-là, nous avions fait l’amour dans la voiture, puis nous étions sortis parler dehors, il fumait une cigarette. Il m’avait demandé quels étaient mes fantasmes, ça m’avait étonnée, car il ne parlait jamais de sexe avec moi. Je m’étais dérobée, je n’aime guère les évoquer, ils me paraissent si crus et je redoute le jugement qu’ils pourraient provoquer. De plus, je n’ai aucune envie de les réaliser. Comme mon amant insistait, j’en ...