Marlène (chapitre 4) - Histoires de Sexe

Marlène (chapitre 4)

... forcera. Juste pour rester en vie. J’ai étudié la pyramide de Maslow en son temps. Je sais que je ne pourrai rien y faire.

À chaque fois, je pense avoir touché le fond, avoir subi le pire mais ils semblent dotés d’une imagination sans limite dans les domaines de la torture et de l’humiliation. Surtout elle. Elle semble fignoleuse dans le sadisme comme peu de bourreaux des camps et je suis intégralement à sa merci. 

Elle a dit « Si tu es sage », tout à l’heure. Qu’à t-elle voulu dire par là? Que vont-ils me demander, encore? Je n’ose même pas y penser, mais je vais être fixée. Je les entends qui arrivent. Je me recroqueville dans mon coin. Pourquoi faire? Je n’en sais rien moi-même. Je ne peux pas leur échapper.

La femme s’approche et hurle. « Debout! Jambes écartées! Mains sur la tête! » j’obéis, sans réfléchir. Elle saisit mes deux mamelons entre ses doigts et les pince, puis tire dessus, vers le haut, vers l’avant, les tord dans tous les sens. J’ai l’impression que toute ma poitrine va être arrachée. Elle me lâche. Je tombe à genoux. Elle les saisit à nouveau et les tire vers le haut de toutes ses forces, pour me forcer à me relever. J’ai mal. Je voudrais prendre mes seins dans mes mains mais ils m’ont ordonné de garder les mains sur la tête. Je ne bouge pas. J’attends, terrorisée. La salle de torture s’étend devant moi. Je vois des dizaines d’instruments qu’ils n’ont pas encore utilisés. Est-ce que c’est pour aujourd’hui?

Elle arrêta son récit un instant pour ...

... le regarder. Il semblait étonné, incrédule même. Il la regardait comme s’il la découvrait pour la première fois.

« Wouaw! Wouaw, wouaw, wouaw! Eh bien, Marlène, tu fais dans l’extrême de l’extrême. Évidemment, l’avantage des fantasmes, c’est de ne pas avoir de limites. Mais jamais je n’ai eu l’intention de t’emmener aussi loin. Mon but serait de t’aider à briser le carcan qui t’empêche de vivre pleinement ta sensualité, mis en aucun cas à te transformer en objet sexuel, ni pour moi, ni pour qui que ce soit. »

Maintenant, au fil des semaines et des mois, c’est toi qui fixera les limites. Je suis prêt à te suivre jusqu’où tu voudras, mais en respectant certaines règles élémentaires.
Par exemple, des marques, oui. Des cicatrices, jamais. Pas de modification irréversible de ton aspect physique, comme des tatouages, ni aucune mutilation . Par contre, des percings pourraient t’être imposés. Ils peuvent être retirés sans laisser de traces importantes.

Jamais de risques d’ennuis judiciaires, comme atteintes publique aux bonnes mœurs, par exemple. Aucun usage de drogues ou de substances psychotropes de quelque nature que ce soit. Toutes les photos et les vidéos resteront strictement confidentielles, dans l’espace du groupe d’amis participant à ton éducation.

Mais j’exigerai de toi une obéissance et une dévotion absolue, de tous les instants. Le
 respect de mes exigences vestimentaires et de quelques règles de conduite dont je te donnerai les détails en temps voulu. Tu ...