Marlène (chapitre 3) - Histoires de Sexe

Marlène (chapitre 3)

... J’ai mal mais je comprends ce qui m’attend. Il va me sodomiser. Je ne veux pas! Ce serait la première de ma vie. J’ai peur. Il vient près de mon visage et m’exhibe son sexe. Il est énorme. Il va me déchirer en deux. J’essaie de hurler malgré ce bâillon de chair qui s’agite dans ma bouche.  Je sens qu’il se crispe. Il jouit en inonde ma bouche et ma gorge avant de se retirer. « Avale,  salope! N’en perd pas une goutte. » J’obéis, terrorisée. 

À ce moment, l’autre pénètre dans mes reins, d’un coup sec. Je crie. Je suis certaine qu’il m’a déchirée. J’ai senti du sang couler. Il s’agite en moi pendant plusieurs minutes, puis se raidit, pousse un grognement bestial et se retire. Je reste pantelante, incapable de reprendre ma respiration. Tout s’arrête, quelques secondes seulement. J’entends la voix de la femme, sèche et incisive. « Position 4. »

On me détache, me soulève et me repose sur le dos. Les mains attachées, la taille sanglée  fermement. Puis on m’attache les jambes, écartées, relevées en arrière, au dessus de ma tête. Jamais je ne m’étais trouvée dans une position aussi humiliante, devant autant de personnes. La femme tourne autour de la table, contemplant le spectacle offert. Soudain, elle jappe un ordre: « Karl, Roger, mon fauteuil! »

Deux des hommes disparaissent et reviennent après quelques secondes, portant un large fauteuil en cuir qu’ils installent sur le côté de la table, au milieu de la longueur et à un bon mètre de distance. Elle s’y affale et allume ...

... une cigarette.

Je comprends alors que si elle s’installe de la sorte, c’est que ça va encore durer longtemps. Et en effet, la séance reprend de plus belle. Ils sont six et ils se relaient. En deux heures, je suis encore sodomisée cinq fois et violée onze fois. Ils ne s’arrêtent enfin que quand je m’évanouis une fois de plus, complètement épuisée. Ils me détachent et me laissent là, sans aucun lien. Ils savent que je n’ai pas la force de me lever et encore moins de me sauver. Je reprends conscience, tout doucement. J’ouvre les yeux et je me rends compte que je ne suis plus attachée. Mais mon corps et ma volonté sont brisés. Je n’essaie même pas de me lever de cette table. Ils sont tous partis, du moins je le crois, mais en tournant la tête, j’aperçois la femme dans son fauteuil, immobile et silencieuse. Elle n’a pas bougé depuis tout à l’heure. Elle cherche mon regard et le trouve. Mais mon regard est vide, fixant l’infini. J’ai dépassé les limites de ce qu’un être humain peut supporter. Je n’ai plus aucune réaction. Je crois que j’attends juste de mourir.

Je reprends doucement mes esprits. Mes yeux se posent sur mon corps. Les zébrures du fouet sont encore bien visibles mais ce qui me choque, c’est la vision de mon sexe. Il est mauve et bleu et il a quadruplé de volume. Tout mon ventre brûle et j’ai la sensation d’avoir un fer rouge dans l’anus. Je me dresse sur mes coudes et j’essaie de m’assoir. Je hurle. Impossible. Je retombe sur le dos, vaincue. Je n’ai même plus la ...