1. Marlène (chapitre 3)


    Datte: 10/09/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Vos histoires Auteur: M. Berthy, Source: Histoires-de-Sexe.club

    ... en vitesse » crie t-elle. Je m’abaisse. À genoux, d’abord. Mon ventre et mes reins sont comme transpercés par des dizaines d’aiguilles chauffées à blanc. J’écarte les genoux pour atténuer un peu la brûlure. Je pose mes mains au sol. Elle m’entraîne avec la laisse et me fait faire le tour de la table. Une fois puis deux. 
    Les hommes mangent en riant. De bonnes odeurs, de café, de viennoiseries me chatouillent les narines. Ils commencent à jeter par terre, devant moi, de petits morceaux de pain, de croissants. Ils rient de plus en plus fort.
    
    « Allez, mange, petite chienne! » me crie l’un d’eux.
    
    Je ne peux pas. Je préfère me laisser mourir de faim et de soif. Je n’ai pas encore perdu toute dignité. Je n’y touche pas. 
    
    Elle continue à me balader autour de la table, deux ou trois tours, puis s’arrête.
    
    « Debout! En vitesse! »
    
    Je me relève, en m’agrippant à la table. Elle se place devant moi et me regarde des pieds à la tête, un sourire mauvais sur les lèvres.
    
    « Comme tu voudras. Comme tu refuses de manger, tu n’auras rien demain non plus. On refera un essai dans 48 heures. On verra bien si tu es encore aussi fière. » 
    
    Elle sourit de plus belle et poursuit: « Et si tu as soif, tous mes amis sont prêts à te donner à boire au biberon. Il te suffira d’ouvrir la bouche quand ils auront envie de pisser » 
    
    Elle éclate de rire et s’adresse à la table: « quelqu’un a besoin de pisser maintenant? »
    
    Pas de réponse. 
    
    « Il faudra bien attendre un peu, mais ne t’en ...
    ... fais pas, avec ce qu’ils ont bu comme café et comme bière, ça ne vas pas tarder. Mets-toi là, à genoux, dans le coin, tournée vers nous. »
    
    Ça non plus, je ne pourrai jamais. Plutôt mourir de soif. Je suis sûre de moi mais l’instinct de survie est bien plus fort que la volonté ou le dégoût. Je ne le sais pas encore mais dans moins de huit heures, j’avalerai goulûment l’urine qu’ils me verseront dans la bouche. Toute fierté et tout amour-propre abandonné. Encore un pas qui sera franchi vers l’avilissement absolu, vers la soumission totale.
    
    Et ce sera certainement la même chose avec la nourriture.  Mon instinct m’obligera à faire abstraction de ma fierté et à manger par terre, sans m’aider de mes mains, tout ce qu’ils voudront bien me jeter. Juste pour survivre.
    
    Je suis là, immobile, les genoux sur le carrelage. J’ai placé mes mains sur mes cuisses, pour garder l’équilibre. Mon sexe et mes reins me brûlent, sans aucun répit. Je les regardent boire et manger. Mon estomac se tord et ma langue me donne l’impression d’être en pierre-ponce. Ma bouche est sèche comme si on me l’avait remplie de talc.
    
    J’essaie d’avaler de la salive, mais je n’en ai plus une goutte, de salive. J’essaie de résister mais je sais qu’ils vont gagner. Dans quelques heures, j’en arriverai à attendre avec impatience que l’un d’eux aie besoin de se soulager, en espérant qu’il accepte de le faire dans ma bouche. Je suis bien en train de perdre complètement le contrôle de moi-même. Je suis en train de ...