Marlène (chapitre 2) - Histoires de Sexe

Marlène (chapitre 2)

... ses bonnes résolutions? Elle ne tricherai pas. Elle se rendrai là-bas avec juste son string sous sa jupe. Même si elle remarquait quelque chose, la couturière n’oserai rien dire. Que penserai t-elle? Aucune importance, en fait. On ne lui demande que de faire des retouches, pas de se mêler de la vie privée de ses clientes.

Elle enfila sa jupe et son soutien-gorge, passa ensuite un T-shirt, en pensant que c’était probablement l’une des dernières fois qu’elle en porterai un. Il avait été très clair sur ce point. Mais ça, c’était à partir de samedi.

Elle prit ses clés et sortit. Une fois assise dans la voiture, sur ce siège bien plus dur que les coussins du living, elle se rendit comte de ce qui l’attendait. Le trajet fut un cauchemar. Chaque démarrage, chaque arrêt, chaque coup de frein, chaque changement de vitesse lui arrachaient des gémissement. Arrivée devant la boutique, elle dut attendre plusieurs minutes pour reprendre son souffle et essuyer ses larmes.

Quand elle entra dans le magasin, portant un grand sac contenant les cinq jupes à raccourcir, plusieurs clientes s’y trouvaient déjà. Elle repéra immédiatement la cabine d’essayage. Ce serai plus facile que prévu, finalement.

La vendeuse, par la présence du sac, reconnut la personne qu’elle avait eu en ligne le matin. Elle lui sourit et lui dit: « Eh bien voilà la petite dame si pressée! Je vais m’occuper de vous dans quelques minutes. Si vous voulez, passez par la cabine et enfilez la jupe qu’il vous faut ...

... pour après-demain. Nous déterminerons la longueur désirée ensemble. Pour les autres, je pourrai me baser sur la première. Il n’y aura pas de problème. »

Marlène ne pensa pas à lui dire que les autres ne devaient pas être mi-cuisses mais simplement 10 centimètres au dessus du genou. Dans le fond, ce n’était pas plus mal. Toutes ses jupes seraient de la même longueur. Il avait dit « au moins 10 centimètres au dessus du genou » donc, 25 ou 30 centimètres, c’était encore mieux.

Elle changea de jupe dans la cabine, dont l’étroitesse des lieux la forçait à des contorsions qui lui brûlaient le ventre. Elle se concentrait pour de pas pousser de cris ou de gémissements audibles depuis le magasin. Elle serra les dents jusqu’à la fin de l’opération. Elle frémit à l’idée que dans quelques minutes, tout cela serai à recommencer. De peur de montrer son trouble aux autres clientes, elle s’assit sur le banc de bois, dans la cabine et attendit. Soudain, des pas approchèrent et la porte s’ouvrit. La vendeuse l’invita à la suivre dans l’arrière-boutique pour prendre les mesures. Elle demanda à Marlène de lui indiquer du doigt la longueur qu’elle désirait. 
Elle y traça un trait de craie, puis retroussa le bas de la jupe pour y placer une série d’épingles.

« Enlevez-la, maintenant. Je vais aller récupérer la vôtre dans la cabine. »

Elle était piégée. Elle allait devoir se mettre en slip devant elle, dévoilant ses blessures. Il lui restait le recours de se mettre de dos, face au mur. ...