Marlène (chapitre 2) - Histoires de Sexe

Marlène (chapitre 2)

Elle avait réglé son réveil sur 6 heures 50. Quand il sonna, elle eut l’impression étrange de ne plus être elle-même. D’abord cette nudité, qui lui était étrangère, puis ces pensées et ces rêves qui ne lui ressemblaient pas. Elle avait le sentiment d’être entraînée sur une pente glissante, sans pouvoir rien faire pour y échapper.

Mais voulait elle vraiment y échapper?

Ses yeux se posèrent sur son ordinateur, où était restée affichée la liste des positions. Elle entreprit de répéter chacune des dix premières, avant même de déjeuner ou de se laver. Elle voulait absolument réussir parfaitement le test qui lui serai imposé tout à l’heure. Elle ne voulait en aucun cas le décevoir, même si aucune punition n’était à craindre tant que maintenant. 

Elle était toujours aussi troublée par l’image que lui renvoyait le miroir. Elle avait encore bien du mal à s’habituer à la vision de ce corps, si longtemps caché. Elle était encore loin d’être à l’aise avec cette nudité, alors qu’elle était pourtant seule.

Elle se demandait comment elle pourrait garder son sang-froid dans ces positions, devant lui, ou pire devant les personnes à qui il voudra l’exhiber. 

Elle avait peur de ses réactions, et aussi des châtiments qui pourraient en découler, même si elle savait au fond d’elle-même qu’elle ne pourrait pas toujours y échapper. 

Il lui imposerai sûrement des épreuves qu’elle ne pourrai pas accepter, pour la pousser à refuser ou à se rebeller, la pousserai dans ses derniers ...

... retranchements, annihilant ses derniers atomes de pudeur, la soumettrai peut-être à toutes les formes d’humiliation, l’obligeant à supplier et à demander grâce, à ramper devant lui et devant ses amis, à manger dans leur main, à lécher leurs chaussures ou leurs pieds, à uriner et déféquer devant eux.

Elle devrait aussi probablement accepter des relations sexuelles avec les hommes ou les femmes qu’il lui désignerai, accepter de se caresser et de pratiquer des fellations  en public, accepter de de laisser fouiller, lécher, sodomiser...

Cette dernière image eut raison de ses nerfs. Elle fondit en larmes, s’écroulant sur son lit, repliée en position fœtale. Elle mit de longues minutes à se calmer. Elle finit par se convaincre que son imagination lui jouait des tours. Si ce n’était la liste de positions, elle n’avait aucun élément lui permettant de savoir ce qui l’attendait.

Elle se replongea alors dans cette liste, examinant toutes les pages. Certaines positions étaient presque naturelles, comme la deux, de face, jambes jointes, bras et mains le long du corps, visage et regard baissés. D’autres par contre, comme la sixième était totalement contre-nature. C’était une variante de la quatrième, toujours  à genoux, les pieds tournés vers l’objectif, les genoux écartés, mais la joue droite ainsi que les seins posés sur le sol et les mains posées sur l’extérieur des fesses, tirant pour les écarter et mettre au grand jour l’anus et la vulve. Elle avait déjà du mal à prendre cette ...