1. Marlène (chapitre 2)


    Datte: 09/09/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Vos histoires Auteur: M. Berthy, Source: Histoires-de-Sexe.club

    ... souffrance et le moindre mouvement aggravait encore celle-ci. Elle ne savait plus quoi faire. Elle éclata en sanglots et pleura toutes les larmes de son corps, sans pouvoir s’arrêter.
    
    Elle finit pourtant par se calmer, doucement. Ses pleurs lui avaient fait du bien et elle reprenait le dessus sur ses doutes. Mais la brûlure était toujours là, lancinante. Elle se remit debout, à grand peine, geignant et grimaçant. Elle avait soif. Elle boita jusqu’à l’évier de la cuisine et bu goulûment, à même le robinet. 
    
    Malgré la douleur, des images recommençaient à traverser ses pensées. Des images de son corps exposé aux regards, suspendu par les bras, jambes ouvertes, puis des images d’elle, à quatre pattes au milieu de cinq ou six hommes, ramassant avec la bouche les petits morceaux de viande qu’ils jetaient à leurs pieds, sur le sol crasseux, tandis que l’un d’eux lui frappait les fesses avec une cravache. Ces pensées recommencèrent à l’exciter mais quand inconsciemment sa main se glissa sur son sexe, elle poussa un hurlement. Impossible de se toucher, le moindre contact lui faisait l’effet d’une brûlure au fer rouge.
    
    C’était bien là sa vraie punition. Elle en avait pour des jours avant de pouvoir se caresser et se donner du plaisir, alors que son esprit était en permanence dans un état d’excitation extrême. Elle tenta bien de se donner un peu de satisfaction en se caressant les seins, mais en vain. Elle était réduite à ce corps en chaleur, dont la partie la plus sensible ...
    ... n’était plus qu’une plaie rougeâtre, sans rien pouvoir faire pour se soulager. Elle en était là quand la pendule sonna 11 heures.
    
    Elle parcourut les quatre mètres qui la séparaient du miroir, prit son téléphone, régla le minuteur et se mit en position. Scrutant le miroir, elle s’aperçut rapidement que les marques de ceinture s’estompaient déjà, passant du rouge vif au rose, même si certains endroits restaient plus marqués. Par contre, ses petites lèvres avaient viré au bleu, ou au mauve, et avaient toujours trois ou quatre fois leur volume normal. Impossible de voir son clitoris, perdu dans cet amas de chairs blessées. 
    
    Après cette séance de pose, elle décida de réessayer de rejoindre l’étage. Elle y arriva à grand peine mais au moment de s’assoir dans une position qui lui aurait permis d’appliquer du vernis sur ses orteils, elle cria. Le moindre mouvement la faisait souffrir. Elle finit par trouver une position acceptable, couchée sur le dos, une jambe repliée sur l’autre. Mais elle tremblait et ses gestes étaient imprécis. Elle recommença certains ongles trois ou quatre fois avant d’y arriver. Quarante minutes s’étaient écoulées. Il allait bientôt falloir redescendre pour la dernière séance de pose. Elle aurait bien descendu ses flacons et ses tampons d’ouate mais avait besoin de ses deux mains pour se cramponner à la rampe de l’escalier. Elle n’avait donc d’autre choix que de descendre et de remonter une fois de plus.
    
    Néanmoins, elle commençait à se mouvoir avec plus ...
«12...567...»