Marlène (chapitre 2)
Datte: 09/09/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Vos histoires
Auteur: M. Berthy, Source: Histoires-de-Sexe.club
... enflé et rouge sang. La douleur était si forte qu’elle eu un moment l’impression qu’elle allait perdre connaissance.
Elle resta plus de dix minutes sans pouvoir faire un mouvement. Des questions tourbillonnaient dans sa tête. Que s’était il passé? Était-elle en train de devenir folle? Pourquoi cette violence? Quelle pulsion l’avait elle poussé à se blesser, presque à se mutiler de la sorte? Elle ne se reconnaissait plus. Elle avait perdu le contrôle de ses actes, comme si quarante ans de frustrations, éclatant soudain au grand jour, avaient fait exploser tous ses repères et toutes ses limites.
Elle se décida enfin à se lever, pour continuer le travail entamé. Elle devait toujours faire son vernis et repasser au moins le chemisier pour ce soir. De plus, maintenant, la prochaine séance de pose devant le miroir devait approcher.o
Elle se leva, avec beaucoup de précaution. Malgré cela, elle poussa un cri de douleur et retomba sur le sol, au pied du lit. Impossible de se mettre debout. Elle avait l’impression qu’on lui enfonçait un tisonnier chauffé au rouge dans le vagin, et que dix autres lui avaient été posés sur l’intérieur des cuisses. Elle hurla et se traîna à quatre pattes jusqu’à la salle de bain. Couchée dans la douche, elle s’aspergea d’eau tiède, espérant calmer un peu la brûlure. En vain. Se trainant jusqu’à l’armoire à pharmacie, elle tenta d’appliquer de crème adoucissante, toujours sans aucun résultat. Au contraire, le moindre contact avec ses chairs ...
... meurtries lui causait une souffrance intolérable. Elle ne pouvait plus marcher, même plus se tenir debout, et elle avait tant de choses à faire encore.
Dans cet état, comment conduire jusqu’à chez la couturière? Et ce soir, comment se rendre chez lui? Si sa démarche n’était pas naturelle, il le remarquerai, et lui poserai des questions. Elle devrai tout lui raconter, au risque de se faire passer pour une malade, une folle, peut-être.
En attendant, le premier défi était de se relever, de descendre l’escalier jusqu’au rez-de-chaussée et de rejoindre le living, pour la séance de pose de 10 heures, qui devait être toute proche maintenant.
Elle ne put pas se lever. Elle se traîna jusqu’à l’escalier et le descendit assise, marche par marche. Le plus petit mouvement lui arrachait des gémissements. Arrivée en bas, elle arriva à se mettre à genoux et avança ainsi, presque centimètre par centimètre, jusqu’au miroir. Elle regarda la pendule. Il était 9 heures 55. Elle avait cinq minutes pour arriver à se mettre debout, régler le minuteur et se mettre en position.
Pourquoi tenait-elle tant à respecter cet horaire? Si elle avait eu quelques minutes de retard, il n’en aurait jamais rien su. Mais il lui avait dit qu’il était très pointilleux sur la ponctualité et si il lui posait la question tout à l’heure, elle voulait pouvoir lui affirmer que chaque séance avait eu lieu à l’heure prévue, à la minute près. Elle se refusait à lui mentir en quoi que ce soit. Et elle aurai déjà ...