1. Le miroir aux alouettes (1)


    Datte: 21/06/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... tristesse. La main de Jean était là pour me soutenir, et je ne comptais plus les crises de larmes contre cette poitrine suffisamment forte pour me calmer. Alors l’existence reprenait ses droits et le temps pansait nos blessures. Mon mari était devenu un avocat de renom et de réputation nationale. Il partait souvent pour plaider loin de notre maison. Parfois je restais seule, attendant au bercail son retour, mais il m’arrivait de temps à autre de l’accompagner.
    
    C’était donc ainsi que j’avais eu quelques contacts avec certains de ses plus riches, plus fidèles clients. Quelques-uns devenaient même au fil des ans des amis. Tel ce Marc qui passait régulièrement à la maison en compagnie de Brigitte son épouse, ou chez qui nous séjournions en région parisienne lorsque des affaires délicates amenaient Jean sur la capitale. Notre amour avait aussi un peu évolué et souvent nos jeux sexuels se transformaient en plaisirs moins communs. Dans le secret de notre chambre à coucher, j’avais appris à adorer des moments intimes beaucoup moins chastes que les rapports « papa-maman » traditionnels.
    
    Nous pratiquions ceux-ci de manière très épisodique, mais j’aimais que mon Jean se fasse plutôt coquin. C’était ainsi qu’au fil du temps, il me faisait l’amour parfois les yeux bandés, les mains attachées, couchée ou même parfois assise sur un siège et la sensation de me sentir à sa merci avait de quoi me faire fondre. Fondre était bien le bon mot. Pratiquement à chaque fois que j’étais rendue ...
    ... aveugle, dans l’incapacité de bouger, mon sexe devenait une rivière. Les doigts de mon mari n’avaient guère besoin de me frôler beaucoup pour que je coule véritablement d’envie.
    
    Bien entendu, tout se passait toujours bien loin des regards de ces invités qui séjournaient à notre domicile ou de ceux chez qui nous passions parfois quelques soirées. Même si j’étais bien consciente que mes cris et gémissements ne passaient pas forcément inaperçus. Entre entendre et voir, il y avait une sorte de limite que la décence m’imposait. Dans notre entourage, combien de nos couples d’amis se séparaient alors que nous traversions les ans sans encombre ? Marc aussi eut à souffrir d’un divorce. C’était donc cette raison qui l’avait amené à passer quelques semaines à la maison.
    
    Bien qu’il se fasse discret, voire effacé, je refusais dans un premier temps à Jean des jeux que d’ordinaire nous pratiquions de plus en plus souvent. Mais il n’était pas avocat pour rien ! Et un soir, il finissait par me convaincre de me laisser faire. Notre ami était depuis une heure au moins dans la chambre mise à sa disposition, lorsque Jean très excité commença à me tripoter sur le divan du salon. Je repoussais ses avances, avant finalement d’y succomber. C’étaient donc les yeux bandés, et les mains liées qu’il me caressait longuement. Je geignais depuis je ne sais combien de temps quand il décréta de faire une pause.
    
    — Tu as soif ? Je vais nous servir un verre ?
    
    — Détache-moi, tu veux !
    
    — Non ! Je ...
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