1. Le miroir aux alouettes (1)


    Datte: 21/06/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... ciel étoilé. Ce baiser n’était que le précurseur de tant d’autres, tous aussi savoureux. Ceux-ci ne pouvaient en fait déboucher que sur une finition des plus plaisantes.
    
    Mais pour cette première fois, malgré toute la douceur de Jean, toutes mes peurs, mes craintes ressurgissaient et je dois avouer que la fête n’avait pas été à la hauteur de mon envie. Uniquement parce que j’étais trop peu détendue, trop crispée par ma trouille bien sûr. Une déchirure, pareille à une brûlure qui me traumatisait malgré toutes les précautions prises par mon chevalier servant, entrainait chez moi un refus pur et simple d’une seconde tentative.
    
    Pourtant le garçon ne se décourageait pas, revenant chaque soir avec ses gestes remplis d’attentions et de tendresse. Nous nous roulions pour ne pas dire que nous nous vautrions sur le lit, nous caressant et embrassant parfois des heures, sans pour cela que je le laisse conclure. Sa patience frisait l’inconscience, mais au fond de moi, je m’en voulais de ces contractions de tous mes muscles, dès lors qu’il s’agissait de le laisser revenir en moi.
    
    C’était bien moi cependant qui, une autre nuit, étais montée sur lui et ainsi bravant toutes mes appréhensions m’étais laissée glisser lentement sur son ventre. L’esprit agité et la main tremblante j’avais pourtant saisi la baguette et l’avait enfin à nouveau guidée vers l’entrée. Et là ! Ô miracle de la vie, plus aucune douleur, pas la moindre brûlure non plus. Alors, j’avais chevauché longtemps ce ...
    ... pur-sang qui piaffait d’impatience depuis trop de temps. La magie m’avait surpris par un orgasme d’une violence inouïe.
    
    Ensuite et bien nous nous adonnions à cette luxure dès que nous en avions la possibilité, partout, sans nous soucier de rien ni de personne. Tous les endroits étaient bons, pourvu qu’ils soient discrets et que nous en éprouvions le besoin et l’envie. Durant des jours et des mois, nous ne passions guère de soirées sans faire l’amour avec une passion folle. C’était dans la droite ligne de cette inclination aussi que Jean était venu à la maison, que Charles et Louise mes parents l’avaient accueilli sur mon invitation. Alors régulièrement nous étions revenus chez moi, jusqu’à cette demande en mariage qui avait satisfait mon père et ma mère.
    
    — oooOOooo —
    
    Notre union eut lieu en automne de l’année suivante et Jean et moi avions tout pour être heureux. Il devenait rapidement un avocat renommé et nous construisions notre nid selon nos rêves… surtout les miens. Notre couple connaissait dix années d’un bonheur sans nuage. Je ne dirai pas que nous n’eûmes pas quelques orages, mais notre couche nous réconciliait toujours. La vie poursuivait son cours lent et immuable. Mon père partit quelques mois avant maman. Et l’année suivante les parents de Jean aussi disparurent dans un accident d’avion. En moins de deux ans nous nous retrouvions seuls, sans plus aucune famille.
    
    Il me fallut des mois pour remonter une pente qui m’avait fait glisser au fond d’un abime de ...
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