Psychothérapie nécessaire (2)
Datte: 19/06/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Dimitri29, Source: Xstory
Je me suis donc levé et, prenant mon manteau, me suis approché de la psychanalyste qui m’attendait debout et me tendait la main pour que je lui la serre.
Sa main était fine et ses doigts longs, ils se finissaient par de longs ongles vernis en blancs. Sa poigne se voulait stricte et affirmée, mais je sentais bien que la force de cette main de femme était tout de même bien limitée.
La psy s’était ensuite retournée et avait marché dans le couloir, laissant des perles de parfum s’évaporer de son cou pour venir se figer dans l’air derrière elle, perles que je humais en la suivant.
Je n’avais pas pu m’empêcher de fixer mon regard sur son bassin, sa chute de reins et ses fesses qui ondulaient en suivant la mesure cadencée de ses talons qui frappaient le sol.
Nous arrivâmes devant sa porte restée ouverte après le départ de sa précédente patiente, et, dépassant le seuil d’un pas, elle se retourna, alors que je relevais à peine les yeux de son fessier galbé dans sa robe moulante. J’eus le doute et le sentiment coupable d’avoir été surpris, et je pense que ce doute se lut dans mon regard lorsque je croisai le sien. Mais elle ne releva rien.
Tendant son bras vers l’intérieur de la pièce, elle m’invita à entrer. Je découvris alors une pièce de taille moyenne, éclairée par une unique fenêtre à carreaux, qui faisait face à la porte.
La fenêtre donnait sur une cour intérieure très mal entretenue, avec une végétation en friche, composée de hautes herbes verdoyantes et de ...
... buissons épars qui semblaient ne pas avoir été taillés depuis des lustres. J’avais en moi la certitude que personne n’allait jamais dans cette cour, inaccessible de l’extérieur, car totalement cerclée par un mur de parpaings gris sans crépit, qui cachait vis-à-vis, ce n’était certainement pas le personnel de ce cabinet qui allait enfiler des gants de jardinage et s’attaquer à la coupe des arbustes...
Alors que j’observais à travers la fenêtre, je fus tiré de mes pensées par la fermeture de la porte derrière moi.
Je me retournai.
A ma gauche se trouvait un large bureau en bois clair sur lequel se trouvaient diverses affaires, un pot de stylos, et un écran d’ordinateur. Autour du bureau étaient disposés d’un côté un immense siège à roulettes, en cuir noir, avec deux accoudoirs assez larges pour des cuisses, fauteuil semblable à celui de tous les médecins, et de l’autre, deux sièges gris identiques, bas, aux dossiers trop courts pour n’importe quel dos adulte.
Dans le prolongement du bureau se trouvaient deux sofas qui se faisaient face, l’un faisait rond-point au centre de la pièce, l’autre était adossé au mur, en dessous d’un tableau style pop art, représentant un tigre et son dresseur, tableau qui était à mon goût particulièrement hideux.
Le mur opposé était quant à lui totalement caché par une large bibliothèque remplie presque autant d’objets de décorations que de livres.
La psychologue s’approcha du bureau et m’enjoint à m’asseoir.
— Asseyez-vous, je vous ...