1. Psychothérapie nécessaire (2)


    Datte: 19/06/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Dimitri29, Source: Xstory

    ... bavard, avide de conter mes pensées, cela me faisait du bien. Mon cerveau qui habituellement fourmillait de questions, d’interrogations, de honte, et d’interdits, semblait se libérer ici à cet instant, et vouloir déverser tout son contenu comme un vase libère l’eau qu’il contient en se brisant au sol.
    
    — Vous savez que vous n’êtes pas le seul à avoir ce genre de pensées et d’envies, de moments d’excitation, sont tout à fait naturels, pourquoi ressentez vous de la honte à avoir ce genre de pensées ?
    
    — En fait, ce n’est pas vraiment les pensées en elle-même qui me gênent, mais plus, ce que j’en fais après.
    
    — C’est-à-dire.
    
    — Bah, ça m’est déjà arrivé de me sentir tellement excité et d’avoir tellement envie de me masturber que je le fasse en dehors de chez moi. — Je vois. Racontez une des expériences où cela est arrivé et ce que cela a provoqué comme réaction en vous.
    
    — Mais je vais devoir rentrer dans le détail ou... ?
    
    — Ecoutez, j’ai l’habitude d’entendre des témoignages de patients, parlez librement, plus vous parlerez librement, plus nous avancerons rapidement et profondément dans la thérapie.
    
    — D’accord, bon, eh bien, c’était la semaine dernière, j’allais en cours, donc j’ai pris le métro, et dedans, il y avait une fille, brune, elle avait un legging et un haut bien moulant en coton noir, avec un énorme décolleté à lacet, je sais pas si vous voyez le genre, ça offre une vue vraiment perçante, et ça lui moulait le haut du corps et franchement elle ...
    ... faisait un peu vulgaire, mais elle était tellement excitante. Quand je suis arrivé à la fac, j’étais tellement excité que j’ai pas pu me retenir, je suis allé dans des toilettes d’un bâtiment, me suis enfermé dans une cabine et me suis masturbé. Mais après, j’ai eu tellement honte, après, je me sentais minable. »
    
    La psychologue avait mis le stylo dans sa bouche et commençait à le mordiller, sa main gauche était cachée par-dessous le bureau et devait être posé au contact d’une de ses cuisses. Elle me dit :
    
    — Hmm, je vois. Vous vous êtes masturbé. Qu’avez-vous fait après ?
    
    — Bah... je suis allé en cours.
    
    — Ah oui, d’accord, hmm, évidemment, non je veux dire, euh... avez-vous un autre exemple qui illustrerait une honte consécutive à une masturbation ?
    
    — Eh bien, j’en ai plusieurs en fait.
    
    — Bon, racontez l’un des plus marquants.
    
    — Eh bien, c’était un été, au début des vacances, j’étais en vacances chez moi, au bord de la mer, c’était un soir et je me baladais sur la plage. — Oui..., continuez...»
    
    J’avais remarqué que lorsque je commençais mes histoires, je détournais le regard et le tournait vers quelque chose d’insignifiant, comme le parquet ou le coté du bureau, afin de ne pas être perturbé par ce qui pouvait venir interférer dans ma vision, et pouvoir me plonger au maximum dans ma mémoire.
    
    A l’inverse, la psychologue, elle, plongeait son regard vers moi, me fixant, et s’était même accoudée au bureau comme pour s’approcher de mes lèvres et mieux suivre ...
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