Travaux Routiers - Couplets 2 et 3 - Histoires de Sexe

Travaux Routiers - Couplets 2 et 3

Dans un beau carrosse doré (bis)

Elle y baisait comme un voyou

Marie-Amélie ouvre sans frapper la grande porte du bureau de son mari. À son irruption, le secrétaire particulier de monsieur le préfet s’écarte précipitamment et s’empare d’un dossier qu’il feuillette avec application.

— Charles-Édouard, mon chou, peux-tu me prêter la voiture ? J’ai envie de prendre l’air.
— Cela tombe mal, ma chère, je dois faire une inspection de l’état des routes du département. J’ai prévenu Hubert, mon chauffeur, qui va venir me chercher dans quelques minutes.
— Et si je la faisais à ta place cette inspection ? Ainsi tu pourras consacrer ton après-midi à Henri-Paul, ton charmant secrétaire qui, je le devine, a plein de dossiers à te présenter.
— Mais tu…
— Allons, allons, je te promets un compte-rendu détaillé de mes observations. Ainsi tu pourras rédiger ton rapport sans avoir à sortir de ton bureau. Avoue que c’est tentant.
— Euh…

À ce moment, un grand noir en livrée de chauffeur s’avance dans la salle, la casquette à la main.

— Monsieur m’a fait demander ?
— Oui, Hubert, enchaîne Marie-Amélie, monsieur le préfet me charge de faire l’inspection des routes à sa place. Nous partons dans dix minutes, le temps de me changer. Veuillez sortir l’automobile.

Du regard, Hubert interroge le préfet qui hoche affirmativement la tête.

— Bien, Madame. J’attends Madame dans la cour.

Il sort de la pièce sous les regards de trois paires d’yeux. Marie-Amélie se tourne vers le ...

... secrétaire.

— Vous êtes en beauté aujourd’hui, mon cher Henri-Paul. Il faudra qu’un de ces jours vous et moi ayons une conversation sérieuse.

Le secrétaire blêmit.

— Madame n’y pense pas !
— Mais non, mon petit, mais non ! Je vous taquine. Retournez sur les genoux de mon mari, puisque c’est le siège que vous préférez pour travailler, comme j’ai pu le constater quand vous vous croyez seuls.
— Ma chère, vous exagérez, s’interpose le préfet avec toute la dignité dont il est capable. Il n’est que temps pour vous de rejoindre mon chauffeur et de faire cette inspection dont je vous remercie de me décharger.

Marie-Amélie effectue un demi-tour en faisant gonfler sa robe qui dévoile ses chevilles et sort de la pièce en lançant :

— Amusez… pardon, travaillez bien !

Henri-Paul se précipite pour fermer la porte derrière elle.

— Donne un tour de clé, ordonne le préfet. Je ne tiens pas à ce que l’on nous dérange.

Le secrétaire s’exécute, puis retourne près du bureau, visiblement perturbé.

— Oh ! Je la déteste, je la déteste ! Sous-entendre qu’elle et moi… Oh ! Quelle horreur ! Comment pouvez-vous la supporter ?
— Il le faut bien, c’est mon épouse. Mais assez parlé d’elle. Approche-toi, mon petit.

Le secrétaire s’installe sur les genoux de son maître qui lui caresse la cuisse, haut sur le pantalon…

OooOOOooO

Marie-Amélie descend dans la cour. Elle est charmante dans sa robe rouge à volants. Le chauffeur donne un dernier coup de chiffon à la splendide ...