1. La Belle Espagnole


    Datte: 11/06/2018, Catégories: inconnu, train, amour, revede, confession, nostalgie, Auteur: PapaTangoCharlie, Source: Revebebe

    ... rêve fou où nous étions tous les deux seuls dans ce train. Elle avait posé son livre à côté d’elle, sur la banquette, et je vis son regard se poser sur moi, d’abord au niveau de ma ceinture –« Quelle coquine ! » pensai-je – puis remonter lentement jusqu’à croiser le mien. Un doux sourire illumina alors le délicieux visage de cette beauté dont l’aplomb me stupéfia. Mais je n’étais pas au bout de mes surprises car tout à coup elle me gratifia d’un audacieux clin d’œil qui me déstabilisa tout d’abord. Puis, me ressaisissant, je lui souris à mon tour et répondis hardiment par le même clin d’œil. En même temps, sans dire un mot, j’avançai doucement ma main et la posai sur son genou. Le contact de ma main sur sa peau lisse me confirma qu’elle ne portait pas de bas.
    
    En une caresse appuyée, ma main glissa sur sa peau nue jusque sous sa jupe. Cette dernière, entraînée par le mouvement, remonta quelque peu en découvrant un peu plus ses cuisses. Nullement choquée par mon geste, bien au contraire, la Belle Espagnole décroisa ses jolies jambes et les desserra autant que lui permettait sa jupe étroite afin de me faciliter la tâche. Ma main poursuivit donc son irrésistible progression entre ses accueillantes cuisses que je sentais de plus en plus chaudes et humides. Ma caresse insistante la fit frémir plus d’une fois ; parfois même elle resserrait les cuisses, enfermant ma main dans cette chaude et douce prison. Bientôt le bout de mes doigts toucha le soyeux nylon de sa petite ...
    ... culotte. Le fin dessous était déjà tout trempé de son désir et témoignait de l’état d’excitation de ma malicieuse voisine à cet instant précis. Le premier contact de mes doigts, exerçant une légère pression au travers du nylon sur la partie la plus intime de son être, ne fit qu’accentuer son émoi. Je la vis fermer les yeux, et en même temps elle poussa un petit râle de plaisir. Mes doigts, maintenant humides de sa cyprine, écartèrent alors l’élastique de sa frêle petite culotte, et…
    
    Mais je réalisai brusquement que le train venait de s’arrêter dans une station et les bruyantes allées et venues des passagers montant et descendant m’avaient tiré de mes rêveries. Fort heureusement d’ailleurs, car je pris soudain conscience que mes songes érotiques m’avaient mis dans un tel état de fébrilité que je craignis un moment d’amorcer pour de bon ce geste de ma main vers ses genoux.
    
    La Belle Espagnole avait abandonné sa lecture et me regardait de manière si étrange que je crus un moment qu’elle avait lu dans mes coupables pensées. Une chaleur incontrôlable me monta aux joues à l’évocation de cette idée stupide et j’en perdis complètement contenance. Mais à ce moment, la Belle Espagnole me fit un petit sourire à peine esquissé avant de se replonger dans sa lecture. Ce petit sourire furtif, qui pour elle ne devait pas avoir plus de sens qu’un simple signe de bienséance, me combla de joie au-delà de toute limite et me fit oublier mon trouble. Je me mis à fantasmer autour de ce signal ...
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