La rue
Datte: 25/01/2018,
Catégories:
fh,
couple,
extracon,
cocus,
fépilée,
coiffure,
amour,
vengeance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
pénétratio,
amourdura,
extraconj,
Auteur: Duroc, Source: Revebebe
... culotte ou en déboutonnant sa blouse de coton. Je l’avais vue passer au rouge quand j’avais appuyé mes caresses. Elle avait voulu vérifier qu’une verge enflait dans les doigts d’une fille. Les poils de son pubis avaient poussé avant les miens. Par étapes nous avions tout appris du corps de l’autre. Notre curiosité repoussait les interdits. Son clitoris avait aimé mes doigts, avait pris du volume au toucher et Laure avait fermé les yeux, au bord de l’extase. Ses premiers soupirs de bonheur avaient été le cadeau de mes 17 ans. Restait à nous connaître au sens biblique du mot. Ah ! Amours de jeunesse.
Pour son dix-huitième anniversaire, je l’avais emmenée au bal sous chapiteau dans un village voisin, à vélo. J’étais allé lui acheter une boisson. À mon retour, elle avait disparu. Elle n’était pas sur la piste, elle n’était pas attablée, je cherchais à l’extérieur. Son vélo était toujours à côté du mien. Un copain me dit l’avoir vue se diriger vers une deux-chevaux. Je cherchai encore et aperçus une deux-chevaux. La carrosserie était animée, secouée en roulis et en tangage. Sur le siège arrière, je reconnus la tache claire de la robe de Laure. Elle avait enfourché les cuisses d’un homme, montait et descendait comme sur les chevaux de bois, les bras enroulés autour de son cou, la tête penchée sur son épaule, visage tourné vers l’extérieur, bouche ouverte sur un souffle court, yeux exorbités, soudains fixes quand elle me vit collé à la vitre. Elle avait promis, je serais le ...
... premier et le dernier, elle serait à moi, rien qu’à moi. C’était pour cette nuit. Depuis des semaines je patientais. L’amour allait nous unir en secret mais pour la vie. Maintenant, là, elle me fixait, hagarde, mais continuait son manège, soulevée et abaissée par la vigueur des deux mains plaquées sur ses hanches. Elle me fixait, incapable de se dégager, le visage déformé par la douleur ou le plaisir, grimaçant, des larmes plein les yeux. Je partis en courant, sautai sur mon vélo.
Plus tard, je refusai de lui adresser la parole, elle pleura, je l’oubliai. J’ignorais ce qu’elle était devenue. Elle était devant moi. Le temps avait guéri la blessure. Nous nous sommes gentiment embrassés sur les joues. Elle me fit entrer. Elle était caissière de grande surface, avait voyagé dans la région, avait divorcé et vivait en concubinage avec un garçon boucher prénommé Marcel. Elle venait de le chasser au travail : il avait un poil dans la main et préférait chasser les filles plutôt que découper des pièces de viande. J’aurais pu confirmer. Elle n’avait pas de chance avec les garçons et regrettait l’erreur de jeunesse qui nous avait séparés. Nous avons évoqué l’heureux temps. Jamais elle ne pensait à moi sans regrets. Je sus qu’elle avait accepté de voir la fameuse voiture, qu’elle avait été troublée par le baratin de ce beau parleur et qu’il avait profité de sa naïveté pour lui ravir sa virginité, avant de disparaître comme il se doit. Elle connaissait le salon de coiffure d’Émilie, ...