1. La prison


    Datte: 04/06/2018, Catégories: fh, frousses, grosseins, Transexuels pénétratio, sf, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... un grand calepin d’une poche latérale de son uniforme.
    
    Alys me lança un regard désespéré.
    
    — Madame ?
    — Je… je m’appelle… Alys. Je suis… la servante de Dame Heline de Gofarn.
    
    La surveillante fouilla un instant dans son calepin ; je compris que ce devait en fait être un registre.
    
    — C’est une dégénérée ! lâcha-t-elle finalement à sa collègue.
    
    Et les deux changèrent alors d’attitude à l’égard de ma compagne qui s’était remise à sangloter, se montrant aussitôt moins prévenantes et plus froides, se désintéressant complètement d’elle.
    
    — Et vous, madame ?
    
    Il fallait que je trouve un truc à dire… Sans vraiment lever les yeux, je répondis d’une voix fluette en essayant d’adopter l’accent que j’entendais partout autour de moi depuis quelques heures.
    
    — Je suis Dame Heline de Gofarn.
    — Bien. Puis-je voir votre médaillon, madame ?
    
    Et merde !
    
    Mais un coup de sifflet retentit soudain, me sauvant momentanément la mise. La gardienne de l’ordre qui m’interrogeait répondit en émettant elle aussi un long sifflement strident qu’elle avait dû produire depuis l’intérieur de son casque mais qui résonnait tout autour de nous. Et deux nouvelles femmes vêtues de rouge débarquèrent, suivies de deux autres portant un uniforme jaune.
    
    — Unité de secours, prenez en charge les victimes, là-bas.
    — Renforts de surveillance, de quoi s’agit-il ?
    — D’une agression. Nous n’avons pour l’instant qu’un seul témoignage, mais il n’a aucune validité, c’est celui d’une dégénérée.
    
    Je ...
    ... fulminai de colère.
    
    — Puis-je voir votre médaillon, madame ? reprit finalement la surveillante, pendant que tous les autres s’affairaient autour de nous et des deux assommées.
    — Non, je ne l’ai pas ici, tentai-je.
    — Hein ? Montrez-moi votre médaillon, je vous prie !
    — Qui est-ce ? demanda une autre surveillante qui arrivait tout juste.
    — Il s’agirait de Dame Heline de Gofarn et de sa servante.
    
    Derrière nous, l’une des pétasses que j’avais assommées venait apparemment de se réveiller et hurla :
    
    — C’est un dégénéré ! Arrêtez-le ! Il nous a agressées !
    
    Merde ! Ça se compliquait vraiment. L’idée de me mettre soudain à courir me traversa l’esprit, mais ma robe et mon déguisement n’allaient pas favoriser mon départ rapide. Et puis, pour m’enfuir où ? Mais les surveillantes réagirent bien plus vite que moi : deux d’entre elles reculèrent de quelques pas et armèrent instantanément leurs arbalètes en m’ajustant précisément ; une troisième vint m’arracher tout mon accoutrement, de ma perruque à ma robe. Elle découvrit le couteau que j’avais chapardé à nos agresseuses et s’en servit pour déchirer mon tee-shirt et couper la lanière retenant le soutien-gorge qui complétait mon déguisement.
    
    — Eh bien, deux dégénérés, dont un mâle ! L’affaire est classée. Surveillante Arokine, passez-lui des menottes.
    
    Alys, désespérée, se mit à hurler :
    
    — Non, arrêtez ! C’est grâce à lui que je suis indemne ! Les autres ont essayé de me violer !
    — Écarte-toi !
    — Faites venir Dame ...
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