La prison
Datte: 04/06/2018,
Catégories:
fh,
frousses,
grosseins,
Transexuels
pénétratio,
sf,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... sordides que nous avions traversées quelques minutes plus tôt, mais à peine avions-nous fait quelques pas que deux surveillantes apparurent à l’angle de notre ruelle, à une trentaine de mètres.
— Trop tard !
Elles s’approchaient de nous en courant.
— On fait quoi ? demandai-je à voix basse.
Alys soupira.
— Rien, y a rien à faire. J’aurais pas dû appeler au secours. Je suis désolée, Johan.
— Attends, tout n’est peut-être pas perdu. Aide-moi à remettre mieux ma perruque.
Elle s’exécuta, larmoyant presque, pendant que les deux gardiennes de l’ordre nous rejoignaient. Leurs costumes rouges masquaient leurs formes, mais quoique plus grandes et plus baraquées que moi, les deux arrivantes avaient bien des silhouettes féminines. Elles portaient à la taille une matraque d’un côté et une sorte d’arbalète de l’autre.
— Bonjour, citoyennes. C’est vous qui avez crié ?
Je maintins les yeux baissés quelques secondes ; si Alys ne répondait pas promptement, ça allait se régler plus vite que prévu.
— Oui, c’est moi, lâcha-t-elle enfin entre deux sanglots.
La deuxième surveillante nous abandonna pour aller examiner les deux assommées que j’avais laissées sur le trottoir un peu plus loin.
— Que s’est-il passé ?
C’était pénible, on ne voyait pas ses yeux à travers la visière teintée de son casque.
— Nous avons été agressées.
— Par celles-là ? questionna la policière en désignant les corps gisant sur la chaussée à quelques mètres.
Alys acquiesça en ...
... essuyant ses larmes.
— Que s’est-il passé ?
— Elles… J’ai… j’ai failli être violée. Elles étaient trois. La dernière s’est enfuie.
— Hmmm… C’est vous qui les avez mises dans cet état ? demanda la surveillante en se tournant vers moi.
Je confirmai d’un hochement de tête.
— Oui, c’est grâce à elle que je n’ai pas été violée ! clama ma jolie rouquine en se serrant contre moi. Elle a réussi à nous protéger.
— Vous n’y êtes pas allée de main morte, déclara la deuxième sentinelle en revenant vers nous après avoir examiné les corps.
— Dans quel état sont-elles ? s’enquit sa collègue.
— Il faut appeler le service de soins.
— Vous n’allez pas soigner ces… ces… ces crapules, quand même ? s’agaça ma compagne.
— C’est la procédure, madame. Vous pourrez aussi bénéficier du service de soins.
— Mais je vais bien, je vous assure !
— Nous allons devoir également enregistrer votre témoignage par écrit. Il va vous falloir nous suivre jusqu’au poste de surveillance.
Bon, évidemment, ça prenait une vilaine tournure. L’une des surveillantes arma son arbalète d’un étrange projectile fuselé et tira en l’air ; le projectile éclata haut dans le ciel et une détonation retentit, accompagnée d’une nuée d’étincelles rouges qui retombèrent vers nous. Puis elle recommença la même manœuvre et cette fois, ce furent des étincelles orangées qui illuminèrent longuement l’espace au-dessus de nous.
— Je vais commencer par relever vos identités, citoyennes, déclara l’autre surveillante en sortant ...