Les plaisirs d'Élodie - Histoires de Sexe

Les plaisirs d'Élodie

... caméra ne soit pas disposée sous un autre angle, j’aurais aimé mieux voir cet accouplement bestial. En tout cas, l’effet est immédiat : Élodie ne cache pas son bonheur. Le geste s’accélère encore, son ventre vient marteler le pubis féminin. Elle se cambre et pousse un cri digne d’un film d’épouvante. L’orgasme qu’il vient de lui donner le calme un peu ; il reste collé à ses fesses, et lorsqu’elle a repris son souffle il repart à la charge. Son pilonnage se fait de plus en plus rapide, il donne l’impression de vouloir l’épingler sur la table. Elle est démonstrative dans son plaisir, et j’aime ça. Il semble la soulever avec sa bite ; il n’y a plus que les épaules d’Élodie qui touchent le matelas. Ils finissent dans un orgasme qui les anéantit tout les deux. Il reste écroulé sur son ventre, elle semble évanouie…

Ils reprennent leurs esprits. Elle prend sa tête à deux mains et l’attire pour un baiser qui n’en finit pas. Je l’entends alors lui murmurer « Je t’aime. » Je suis dévasté, anéanti. Là, je n’aime plus du tout. Je viens de la perdre. Je reste prostré devant l’écran noir quand apparaît à l’imageÀ suivre.

Jusqu’où vont-ils aller?

Je cogite toute la soirée et en arrive à me dire que si c’est fini, je veux l’entendre de sa bouche. Elle qui a toujours été franche ne m’aurait pas monté un plan pareil sans une bonne raison. Quoique…

Il est minuit passé, mais je n’hésite pas à déranger Michel en débarquant chez lui à l’improviste. Mes premiers mots sont pour lui ...

... demander s’il sait où est Élodie. Je constate son embarras.

— J’ai cru comprendre que tu étais au courant. Elle est partie se faire sauter par l’autre con.
— Je me doute que ça ne te réjouit pas, mais tu es en partie responsable de la situation. Tu ne serais quand même pas jaloux ?
— Si, et je me fous que ce soit ta compagne ; on ne contrôle pas ses sentiments.
— Je ne t’en veux pas d’être amoureux d’elle, mais je n’apprécie pas les conséquences de vos parties de fesses au bloc.
— Tu aurais préféré que l’on baise dans ton lit ?
— Tu es exécrable au réveil ; je comprends pourquoi Lola s’est barrée. Est-ce que tu sais combien de temps vont durer leurs agapes ?
— M’emmerde pas avec Lola, laisse-la où elle est. Pour ce qui est de ton cocufiage… elle a pris toute la semaine en congé.

Toute la semaine ! Elle s’est bien foutue de moi. Je dois avoir une sale tête… Michel me propose quelque chose de fort et sort un whisky. Je me lâche, moi qui ne bois jamais. Je décide de tout lui raconter, le prétendu week-end, le DVD, mes craintes… Il me raconte alors que ce film a été tourné plus d’un mois après s’être fait surprendre, et qu’il y a eu d’autres parties de jambes en l’air au bloc et ailleurs. Que leur plaisir était justement de s’ébattre dans tous les coins de l’hôpital.

— Il n’y a que la morgue qu’ils n’ont pas visitée, et il a une préférence pour son cabinet de consultation. C’était l’ancien cabinet du docteur L. et il m’a laissé sa clé à son départ en retraite. F. range ...