1. Entre soi, ou presque...


    Datte: 03/06/2018, Catégories: ff, jeunes, magasin, telnet, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, odeurs, intermast, Oral légumes, fdanus, lettre, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... par instants et s’étreignent affectueusement au hasard d’un ventre, d’une gorge, d’un genou, d’une cuisse…
    
    Je murmure des mots doux en écho de ta bouche, nos lèvres frémissent en se frôlant dans ce dialogue tendre de l’après amour. Nos langues reprennent à l’improviste leur duel mutin, puis l’abandonnent aussitôt, se cherchent, s’évitent, cueillent ici une goutte de sueur, là une trace de cyprine, se les offrent ou les savourent égoïstement.
    
    Ton invitation est une tentation qui s’insinue dans mon esprit, l’entraîne dans un vagabondage onirique, évoque des fantasmes sucrés, des délires complices, des rêves improbables et des pensées suaves. Je caresse tes cheveux :
    
    — Sophie, mon amour, toute une nuit avec toi, tout un jour pour te connaître, des heures d’étreintes et d’explorations intimes… Oh oui ! Oui je le veux ! C’est si inattendu, si fou ! Oui, Sophie chérie, soyons folles !
    
    Je me laisse emporter par mon imagination. Mon désir renaît insidieusement. Mais je me redresse soudain à demi :
    
    — Oh, ma douce, j’allais oublier ! Il faut que j’avertisse les filles, sinon elles vont se demander où est passée leur marraine… Donne-moi au moins le temps de leur téléphoner avant d’accepter cette merveilleuse proposition, tu veux bien ?
    
    Ton regard interloqué trahit ton étonnement et le vague sentiment d’une interrogation à mon égard. Tu te demandes si je dérape ou si tu viens de séduire une mère maquerelle ! Je te souris en rougissant légèrement. Je me lance dans une ...
    ... explication confuse :
    
    — Attends, euh, je veux dire, mes colocataires ; enfin, non, je les héberge depuis quelque temps ; en fait, ce sont les filles de mes amies ; elles habitent avec moi, pendant leurs études, tu vois ?
    
    Ta mimique narquoise m’embarrasse. Je poursuis :
    
    — Oh, elles n’ont pas vraiment besoin de moi… ce sont des jeunes femmes déjà, Babette a 22 ans et Marion presque 20, mais elles m’appellent "marraine"… ce sont un peu mes protégées… je leur avais promis que je rentrerais tôt et que nous passerions la soirée ensemble…
    
    J’hésite imperceptiblement avant d’achever ma phrase :
    
    — Nous sommes si proches… depuis mon divorce je me sentais trop seule… alors, avec elles… tu comprends ?
    — Mais oui, Chantal chérie, ces gamines ont de la chance d’avoir une bienfaitrice comme toi, qui pense à elles, même au plus profond de son plaisir. Tu les appelles et, pendant ce temps, je te prépare une petite surprise. Peut-être auras-tu un peu faim.
    
    Une dernière caresse avant de me redresser et je me dirige vers un angle de la pièce qui sert de bar et de buffet. Tu me vois ouvrir une porte pendant que tu composes ton numéro.
    
    Tout en téléphonant, tu me suis des yeux. Tu me vois me retourner. Dans une corbeille, j’ai pris un fruit, une banane. Je l’épluche lentement, puis, baissant ma main, écartant mes cuisses, j’introduis ma banane dans mon minou, lentement, très lentement, je la sors, tout aussi lentement.
    
    Tout en te regardant tendrement, et je recommence mon jeu, ...
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