Entre soi, ou presque...
Datte: 03/06/2018,
Catégories:
ff,
jeunes,
magasin,
telnet,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
odeurs,
intermast,
Oral
légumes,
fdanus,
lettre,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... lèvres gluantes. Leur saveur ravive ma passion. Je respire le goût musqué de tes puits d’amour. Je bois le parfum marin de tes sécrétions. J’aspire les chairs tendres, je mords leurs festons de velours humide, je tire ma langue dans ton vagin, je fouille, je lape, je lèche. Je veux plus.
Je retire ma langue, je la promène du bout de ton clitoris à l’étoile de ta rosette, j’étale ma salive et ta mouille sur le cratère palpitant. J’agrippe tes fesses à pleines mains, je les écarte, je masse ton anus du plat de ma langue. La rosette s’assouplit, accueille l’intrusion, s’y prête, la réclame. Je lui obéis, je la câline, je la pénètre, je te donne le plus intime baiser.
Est-ce assez clairement avouer que je partage ton désir de rester nouées l’une à l’autre toute la nuit ?
Mais j’ai trop escompté de mes forces. Les ravages que tu as repris dans ma chatte avec ta bouche et dans mon petit trou avec ton doigt inquisiteur s’ajoutent à mes propres initiatives amoureuses. Un spasme brutal me parcourt, tétanise mon corps, sort en ruissellements redoublés de ma grotte, je vais jouir. Je veux hurler mon plaisir entre tes lèvres, contre tes nymphes. Ma bouche avide revient s’y noyer. Elle se soude à ton bourgeon et l’étire.
Mon index remplace ma langue dans ton anus, mon pouce s’introduit dans ton vagin, mes doigts se resserrent, cherchent à se rejoindre à travers toi, pincent les parois dans ton ventre. Te fouillant des deux côtés, aspirant sans retenue la fève dure de ton ...
... clitoris, je crie enfin mon bonheur de femme comblée, je jouis, je jouis, je jouis, doublement comblée du plaisir d’un orgasme offert d’une femme à une femme.
Ton plaisir intense, tu n’es pas seule à le ressentir. Je le partage avec toi ; la jouissance que me procurent tes affouillements dans mes deux trous voisins me porte à l’extase en même temps que toi. Toutes les deux, nous retombons palpitantes et exténuées, côte à côte.
Je comprends que le moment est venu de prendre un peu de repos, tout en espérant te garder pour moi encore un bon moment, sinon toute la nuit. Je me redresse donc pour mieux me rallonger dans l’autre sens, retrouvant ta tête face à la mienne, ta bouche face à la mienne, tes seins au contact des miens.
Je te caresse la nuque, mes baisers courent sur ton visage, je te caresse doucement les seins. Des caresses apaisées succèdent à la violence intime des échanges.
— Dis, Chantal, tu restes encore ? On se repose un peu ; j’ai plein de choses à te montrer encore si tu veux rester toute la nuit. Et puis demain, j’y pense, c’est dimanche, moi j’ai tout mon temps.
Nues, allongées, repues, frissonnantes, dans la douce torpeur d’une jouissance partagée, nous laissons nos peaux s’épouser et nos souffles se reprendre. Nos doigts se promènent nonchalamment sur nos corps baignés d’exsudations tièdes. Nos mains se font coquilles pour couvrir le velours alangui d’un sein. Elles se font truites pour glisser sur le satin onctueux d’une vulve. Elles se rejoignent ...