Aux armes !
Datte: 01/06/2018,
Catégories:
ffh,
fbi,
fsoumise,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Oral
fgode,
pénétratio,
double,
fdanus,
sf,
couple+f,
Auteur: Arkann, Source: Revebebe
... sentais son extrême instabilité, mais une créature de l’autre bord versait son énergie sans compter pour le maintenir. D’autres cherchaient à élargir, agrandir le portail.
Mylène, un chargeur entre ses dents, pâle, ouvrit le feu dès que le portail s’ouvrit. L’aurait-elle voulu qu’elle n’aurait pu manquer, tellement il y avait un immonde mur de créatures se battant entre elles pour entrer en premier. Il soufflait un vent étouffant de chaleur humide, portant une puissante odeur d’égouts et de putréfaction. Le portail était petit, et ils ne pouvaient entrer qu’un seul à la fois.
Première à entrer fut une larve ; celle-ci ressemblait à unecoquerelle de deux mètres de long, avec des pinces de crabe et des mandibules surdimensionnées. Mylène ne s’en préoccupa même pas, sachant que je n’aurais aucun problème. Deux bons coups, et c’était fait. Deux autres avaient déjà pris sa place. Ça faisait longtemps que je n’avais pas fait ça, mais tout me revenait. Une danse, mortelle. Aucune des créatures n’était pareille, mais je connaissais leurs astuces, réagissais sans avoir à penser, et Mylène m’appuyait.
La pression était forte, chaque larve que je tuais se faisait pousser hors du chemin, vers moi, me forçant à abandonner ma position, et c’était exactement ce que recherchait le démon qui contrôlait les larves. C’est à ce moment que l’un des civils armés qui avaient survécu à l’assaut initial trouva le courage de venir nous aider, armé d’une relique de musée, une ...
... hallebarde.
C’était l’arme idéale, et il savait la manier, comment éviter de se la faire arracher des mains. Il retardait ce qui cherchait à entrer, m’achetait le temps requis pour manœuvrer, courir après les larves qui refusaient le combat pour pouvoir s’en prendre à moi plusieurs à la fois. Il y avait ce démon qui cherchait à altérer mes perceptions, l’autre qui s’attaquait à mon système nerveux, me causant des sensations de brûlure, alors que deux autres, se tenant sur les bords du portail, tentaient de me faire trébucher ou de me saisir un bras avec leurs tentacules, fouets, pattes et pinces. Quand elle le pouvait, Mylène leur faisait payer le prix, tirant sur leurs appendices. Elle ne le faisait pas souvent, trop occupée à garder tranquille les saloperies qui pouvaient me projeter des dards empoisonnés, des écailles coupantes, ou me vomir dessus avec leurs infâmes sucs gastriques, hautement acides.
Notre situation s’améliora lorsque le Sergent à qui j’avais donné mon SBAS-12 parvint à vaincre sa terreur et à nous rejoindre, déchargeant l’arme de manière dévastatrice, le mélange de chevrotines et de balles explosives ravageant tout ce qui se trouvait devant lui. Il hurlait sa terreur, tirait comme un forcené. Il allait devoir recharger cartouche par cartouche, mais ça me permettait de souffler un peu. Puis la cavalerie arriva, sous la forme du vieux drone chenillé que nous avions passé il y avait maintenant une éternité.
Il était peut-être vieux et lent, mais son système de ...