1. Aux armes !


    Datte: 01/06/2018, Catégories: ffh, fbi, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral fgode, pénétratio, double, fdanus, sf, couple+f, Auteur: Arkann, Source: Revebebe

    ... mitrailleur, arrivant avec deux de ses hommes, bien armés. Avec eux, ne faisant pas le poids avec leur 9 mm, les policiers Ducran et Lapoigne. Ça me faisait bizarre d’être du même bord que ces deux-là.
    
    Le corridor Est, à pleine vapeur. Une lourde porte blindée, en avant de nous, bloquait le passage.
    
    — Central. Ouverture porte H12, ma position.
    
    Mylène était habituée à ce genre d’opération, fonçant sans ralentir vers la porte, sûre qu’elle s’ouvrirait à temps, ce qui fut le cas. À une centaine de mètres devant nous, réfugiés dans une zone bleue, une vingtaine de civils. Un étage en haut d’eux, déployées à partir des murs, deux tourelles les protégeaient. Un canon à tir rapide de 30 mm, et deux mitrailleuses lourdes jumelées. En haut, un monorail avec quelques passagers. Il y avait du monde qui regardait ce qui se passait, à partir de leur balcon. Les gens essayaient de savoir ce qui arrivait, criaient des questions.
    
    Les gens qui en possédaient avaient leur arme à feu en mains, prêts à défendre les leurs. La plupart des armes étaient de couleur orange fluo, hautement visibles ; quand il y avait beaucoup de fumée, quand la seule lumière provenait des feux ou de votre lampe de poche, ce qui pouvait vous être utile devait être facile à repérer. L’obtention d’un permis était facile, mais vous ne pouviez sortir de telles armes de votre coffre que pour trois raisons ; l’entretien, l’entraînement, et des situations comme celle-ci. Les peines pour l’usage illicite de ces ...
    ... armes étaient draconiennes.
    
    Je pouvais entendre un cognement sourd et rythmique, loin en avant, et les cris de rage d’un démon pris en souricière et qui se savait condamné s’il ne s’enfuyait pas au plus vite. Des cris de joie et d’encouragement fusaient de toutes parts, les gens comprenant que nous étions là pour en finir avec lui.
    
    Notre groupe s’était enrichi de quatre autres policiers et de trois soldats qui semblaient sortis d’une boîte de nuit, éméchés, mais capables de suivre. Ils n’avaient pas d’armes. Je fis un geste au sergent, qui m’avait l’air solide et fiable. Son visage s’illumina lorsque je lui tendis mon shotgun. Je fouillai dans ma besace, toujours en courant, et lui donnai les boîtes de cartouches.
    
    En avant, un vieux drone de combat avançait dans la même direction que nous. Armé d’une mitrailleuse légère, faiblement blindé, il allait peut-être avoir son utilité. Il n’allait pas vite.
    
    De plus en plus, je voyais des groupes de personnes, équipés, armés, prêts à évacuer si les choses dégénéraient, comptant sur leur mobilité pour s’écarter de tout danger. D’autres se regroupaient pour défendre leur quartier immédiat, utilisant leurs meubles pour improviser des barricades. Avec une procédure de confinement en cours, chaque compartiment de la cité scellé par des portes blindées, les deux stratégies avaient leurs mérites, même si je favorisais toujours la mobilité. Ce n’était pas tout le monde qui avait le luxe du choix ; une résidence pour personnes âgées, ...
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