1. Aux armes !


    Datte: 01/06/2018, Catégories: ffh, fbi, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral fgode, pénétratio, double, fdanus, sf, couple+f, Auteur: Arkann, Source: Revebebe

    Résumé du chapitre précédent : Avec un bon emploi et de l’argent, Arkel soumet à Mylène une idée, celle de tenir un rôle de prostituée pour son plaisir. Petite visite au Zoccalo, où Mylène fait un petit numéro de strip-tease.
    
    Un coup de coude. Mylène qui se débattait pour se libérer de mon étreinte. Son téléphone sonnait avec un son aigu et urgent que j’entendais pour la première fois. Maintenant réveillé, un peu désorienté, je la laissai aller.
    
    Mylène, pas tellement plus éveillée que moi, attrapa son téléphone d’une main et répondit. Elle ne parlait pas, écoutait. Après un moment, avec un juron étouffé, elle se jeta hors du lit et commença à s’habiller, d’une seule main.
    
    Le réveil matin indiquait qu’il était presque trois heures. Bon, ça semblait important, au moins. Je m’assis et m’étirai.
    
    Au plafond, le gyrophare d’alerte s’activa pour la première fois depuis que j’avais emménagé. Au même instant, dans le corridor public, les sirènes commencèrent à hurler leur lugubre chant, et les klaxons à émettre leur signal codé. Un vent glacial semblait souffler dans mon dos.
    
    Totalement éveillé, debout, enfilant mes pantalons en vitesse. La télévision s’était allumée automatiquement, et donnait des instructions.
    
    Pas un ordre d’évacuation. C’était sérieux, mais pas une invasion. Ça allait aller. Les pieds nus dans mes bottes. Mylène était déjà habillée, son téléphone dans une poche et en train de fixer son mains-libres à une oreille.
    
    — Il y a un démon infiltré ...
    ... dans le secteur. Je dois y aller.
    
    Un démon qui arrivait à opérer parmi la population sans vite se faire repérer était invariablement puissant et extrêmement dangereux. Pas le temps pour ma veste. J’attachai mon baudrier. J’avais un SBAS-12 dans mon coffre, un shotgun de combat. J’y pris aussi une besace emplie de munitions. J’étais prêt, et Mylène aussi ; épée au dos, fusil d’assaut en mains. Elle ne chercha pas à me dissuader de l’accompagner.
    
    — Central. Guidez-moi à la cible.
    
    Je la suivis, au pas de course. Il n’y avait personne dans les corridors à cette heure de la nuit mais, dans les appartements, tout le monde était réveillé. J’entendais les enfants qui braillaient, les bébés qui hurlaient, et les adultes à moitié paniqués. Les plus calmes se barricadaient comme ils le pouvaient, poussant leurs plus lourds meubles devant leur porte.
    
    — En approche ! En approche !
    
    Mylène qui criait alors que nous arrivions à la place centrale du quartier. Un bon réflexe : Alem et plusieurs membres de sa bande étaient là, très nerveux, avec des armes à feu. Prêts à défendre leur territoire, même contre une menace démonique non spécifiée. Je pouvais dire ce que je voulais d’Alem, mais il avait des couilles.
    
    — Monsieur Arkel ! Madame Mylène !
    
    Son visage était illuminé de joie, pensant que nous arrivions en renforts.
    
    D’autres cris de « en approche » fusaient du corridor Ouest. Régis, bras droit de Mylène, à moitié habillé, armé d’une hache de combat et d’un gros fusil ...
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