1. Aux armes !


    Datte: 01/06/2018, Catégories: ffh, fbi, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral fgode, pénétratio, double, fdanus, sf, couple+f, Auteur: Arkann, Source: Revebebe

    ... à l’arme automatique et à la grenade. Et le démon qui massacrait tout ce qui bougeait.
    
    Les décombres d’une autre zone bleue, vingt secondes de course effrénée, et Mylène était assez proche pour protéger la poignée de survivants. Mais il était trop tard. Le démon, affaibli, gravement blessé, sachant qu’il ne survivrait pas, décida plutôt de s’immoler dans ses énergies et d’ouvrir le portail qu’il n’avait pas autrement la force de compléter. Il regarda droit dans les yeux de Mylène en faisant cela. Sa voix, rendue puissante par sa mort imminente, résonna dans nos esprits.
    
    —Ta faute, fidèle esclave de D’Aranthäla-kâlak. Et toi, fils d’Azraayilyis et de Mal’ak ha-mavet, sache qu’elle te livrera à son maître. Soyez mau…
    
    Mylène, frappée plus durement, tomba à genoux en vomissant. Je titubai, le choc de la créature frappant le sol me faisant presque chuter. Mes nerfs brûlaient, me causant une souffrance atroce. Les autres aussi ; des cris d’agonie quasi animale ; jamais avant n’avais-je souffert la mort volontaire d’un démon. Un vortex d’énergie qui se coalesçait, prenait forme sous mes yeux.
    
    Les cris perçants de mon épée dans mon esprit finirent par vaincre les affres du supplice et l’épouvante qui me figeaient sur place. Je bougeai, comme un automate, obéissant à l’arme, frappant dans le tourbillon. Le choc du premier coup arracha presque la lame de mes doigts, et la retirer était difficile, comme si enfoncée dans un mètre de mélasse. Je lâchai mon automatique pour y ...
    ... aller à deux mains. Je compris, au deuxième coup : je tranchais le tissu du portail en formation, provoquais des fuites d’énergie, rendais le tout instable.
    
    J’y allai avec toute ma force, un espoir désespéré s’éveillant en moi. Au cinquième coup, quelque chose de l’autre bord s’enroula autour de la lame et tira, espérant m’arracher l’arme des mains, et ne réussit qu’à se trancher ce qui devait être un tentacule. Puis Mylène arriva, donnant un violent coup. Son épée, du meilleur acier que le génie industriel de Framm pouvait concevoir, éclata comme du cristal, un fragment m’ouvrant la joue. Elle tenait ce qui restait de l’arme, la poigne et la garde, avec une expression de stupéfaction furieuse. Elle la laissa tomber et dégaina son 357, visa avec soin, et tira, la balle se désintégrant en un nuage de poussière de cuivre.
    
    — Régis ! Régis ! Ta hache !
    
    Pour la deuxième fois, quelque chose s’agrippa à ma lame et se servit du métal comme conduit. La douleur était si cruellement intense que mon cerveau, qui en avait connu beaucoup, n’arrivait pas à la comprendre, rejetait l’information. Je comprenais ce qui se passait. D’un geste sec et réflexe, je tordis le poignet en tirant l’épée. L’espace d’un instant, la rage du démon. Ça et sa douleur, une douleur à sa mesure, qu’il pouvait comprendre.
    
    — Régis ! Lève-toi ! Régis, vite !
    
    Une ventouse, sur le plat de l’épée, avec un bout de chair qui se tortillait. Je ne pouvais plus donner de coup, le portail maintenant solide. Je ...
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