1. Catherine rencontre Julien


    Datte: 30/05/2018, Catégories: fh, fplusag, jeunes, vacances, plage, amour, 69, pénétratio, extraconj, Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... Ca-the-ri-ne, je ne pourrai que lui obéir. Je me suis un peu essuyée sur le drap, de peur qu’il me trouve trop poisseuse. Il s’en moque bien : de nouveau sa langue, ses lèvres, et entre les miennes cette douce colonne de chair redevenue rigide.
    
    — Reviens en moi, maintenant.
    
    Comme il va profond ! Comme il s’enfonce avec violence ! Il va déplacer mon stérilet… Il me laboure, il me bourre comme dirait Nathalie. C’est bien le moment de penser à elle ! Je suis folle, je suis folle… Le plaisir monte, le plaisir monte, je suis folle, je vais exploser, je vais crier. Il a abandonné mes lèvres pour soulever un peu sa tête, et voir la mienne basculer de droite à gauche, de gauche à droite, mes lèvres mordues pour ne pas hurler.
    
    — Tu es encore plus belle quand tu jouis, Ca-the-ri-ne.
    
    Ce garçon fera décidément de moi tout ce qu’il voudra. Il est encore gros et dur dans mon ventre, il n’a pas joui, lui. Il attend. Il sait que pour le moment je supporterais mal des va-et-vient forcenés, comme ceux de tout à l’heure. Dans quels bras a-t-il acquis cette expérience, ce gamin ? J’aurais pourtant tellement aimé être la première…
    
    Au bout de quelques minutes, il comprend qu’il peut reprendre de doux et amples mouvements, ses mains dans mes cheveux, sa bouche dans mon cou. Il balbutie quelque chose, il me semble ...
    ... que c’est mon prénom, rythmé : Cathe-rine, Cathe-rine ; à rine, il s’enfonce, et se soulève à Cathe. Il s’amuse, il me fera souffrir, ce sera atroce et délicieux, je vivrai.
    
    Il se répand en moi comme la mer dans la grotte des Korrigans, à marée montante. Il ne doit pas la connaître.
    
    Et le voici calme, souriant, qui joue à être inquiet :
    
    — J’aurais peut-être dû faire attention ?
    — C’est très bien comme ça. Tu connais la grotte des Korrigans ? Je t’y emmènerai.
    — Tu ne m’en veux pas ?
    — Pas du tout, Julien.
    
    Je lui fais entièrement confiance. Je suis absolument certaine qu’avec les autres il se couvre, comme dit la publicité. Aurait-il peur pour lui ? Ce serait ignoble !
    
    — Tu sais, c’est la première fois sans capote… Sans mensonge, cette fois !
    — Je sais. Tu n’as rien à craindre non plus.
    
    La tête sur sa poitrine, les doigts jouant avec les poils de son pubis, je me sens divinement bien. Nous parlons à mi-voix. Il couche dans le camping, soit dans son fourgon, soit sous sa petite tente. À faire la statue sur le marché, il gagne juste de quoi survivre pendant les vacances. C’est à Lyon qu’il vit, il est étudiant. Il ne me demande rien. Il sait que nous serons bientôt séparés, bien trop tôt séparés mais il semble en prendre allègrement son parti. Oui, il me fera souffrir. Il souffrira peut-être. 
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