1. Catherine rencontre Julien


    Datte: 30/05/2018, Catégories: fh, fplusag, jeunes, vacances, plage, amour, 69, pénétratio, extraconj, Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... J’avais sa bénédiction, en somme. Nous sommes un couple moderne ! Enfin, surtout lui. Pas vraiment cocu content, Antoine, mais débarrassé. Quand même, qu’est-ce qu’elle a de plus que moi, Cécile ? D’accord, je sauterai le pas, et vite. Je sauterai au paf.
    
    XXX
    
    — Nathalie, tu veux bien garder les gosses, cet après-midi ?
    — Ah, enfin ! Mais bien sûr ! Tu me raconteras ? Et n’hésite pas si tu as besoin d’un coup de main, si tu vois ce que je veux dire.
    
    Ses tics de langage me fatiguent. J’avais pourtant résisté à l’envie d’aller au marché, lundi matin. Pas compris pourquoi, et pas envie de le savoir. Décidé de ne pas confier les gosses à Nathalie et de rester sage. Fade, ma vie ? Oui, mais c’est la mienne. Comédie que cela, je savais que j’irais, et ventre à terre. Ventre brûlant, coeur brûlé. Voilà que je devenais midinette !
    
    Naturellement, il pleuvait. Enfin, un peu. Me faire belle ? Quel ridicule ! Quand même mis de jolis sous-vêtements, en pensant que ce ne serait pas moi qui les ôterais, si tout allait bien.
    
    Ascenseur. Il y a quinze ans, fille en bikini et gros monsieur tout rouge. Et le sous-sol, couloir des caves, mes cousins et leurs copains, dont Antoine. Et la fille toujours en bikini, une bouteille à la main.
    
    Il arpentait la plage. Pantalon de toile beige, chemisette bleue. Ma proie. Mon prédateur.Mais que tu es conne, ma pauvre fille ! Quelques paroles bénignes. Il fallait bien que je finisse par l’inviter. Ascenseur. Avec lui. Avec lui !
    
    — ...
    ... L’appartement est à mes parents, je passe mes vacances ici depuis toujours.
    
    Sourire poli. Premier baiser. Le dos contre la porte refermée, je confisque sa chemisette. Ce grand benêt est puceau, c’est bien ma chance ! Oui, c’est ma chance.Jamais, jamais on ne l’oubliera, la première fille qu’on a pris dans ses bras… Pris ou prise ? Une seule syllabe dans la chanson de Brassens, il me semble. Licence poétique. Licence !
    
    — Tu as de belles épaules. Je l’ai tout de suite vu, quand tu faisais le pharaon. Quand tu es dans ton drap de lit, on n’en voit qu’une. Déboutonne mon chemisier. Non, commence par les boutons du bas. Attention, c’est fragile, dessous. Il ne s’agit pas de pétrir mais de caresser doucement. Dégrafe mon soutien-gorge. Passe tes mains derrière mon dos.
    
    Il me semble que j’ai joué ce rôle d’initiatrice tout ma vie. Non, car follement bat mon coeur. Je lance chemisier et soutien-gorge sur sa chemisette. Mes seins lui plaisent. Ils le méritent, j’en prends soin. Oui, tète, mon garçon. Je me sens déjà si proche de lui que j’ai l’impression d’être incestueuse.
    
    Mais il se dégage, tout à coup. Ses yeux sont verts, avec des paillettes dorées.
    
    — Monique, il faut que je vous dise. D’abord j’ignore si votre prénom c’est vraiment Monique, je vous ai donné celui-là dès que je vous ai vue pour la première fois. Bon, vous me direz le vrai plus tard, si vous voulez bien. Je vous ai menti, c’est pas du tout la première fois. Voilà.
    
    Je suis cette femme aux seins nus ...
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