1. Catherine rencontre Julien


    Datte: 30/05/2018, Catégories: fh, fplusag, jeunes, vacances, plage, amour, 69, pénétratio, extraconj, Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    Je m’ennuyais tellement, en ce début de juillet complètement pourri ! Antoine revenait les vendredis soirs, parce qu’il le fallait bien et que Cécile était avec son mari. Il se croyait obligé de me faire l’amour mais c’était en pensant à elle. Moi je ne pensais à personne, j’attendais que ça finisse. J’accélérais les choses en poussant de petits gémissements, de légers cris, comme avant. Il repartait les lundis à sept heures.
    
    J’allais au marché le matin avec les gosses, pour voir du monde. Les rares jours où il faisait beau, je les emmenais à la plage l’après-midi. J’y retrouvais Nathalie, les enfants jouaient entre eux, Nathalie me chuchotait les prouesses sexuelles de son maître-nageur et me conseillait de prendre un amant, et en vitesse.
    
    — Tiens, je te le prête, Frédéric, si tu veux !
    — Tu es gentille, mais…
    
    Je ne voulais pas de ce bellâtre aux cheveux ras. Il avait pourtant de belles cuisses mais je suis sentimentale. On ne se refait pas, mais il arrive qu’on soit refait par la vie.
    
    J’ai retrouvé Nathalie au marché un vendredi matin. Elle était devant le stand du bouquiniste à la barbichette. Elle feuilletait une compil d’extraits de bandes dessinées,L’enfer des bulles.
    
    — Regarde ce dessin qui montre une femme attachée, comme il est excitant.
    
    Moi, je regardais un jeune homme immobile, le torse nu, les avant-bras croisés sur sa poitrine, un bâton crochu et un petit martinet dans les mains.
    
    — Ah, tu regardes le jeune pharaon, tu aimerais qu’il te ...
    ... fouette un peu les fesses, hein ?
    — Je suis moins maso que toi. Il a de belles épaules.
    — Il manque un peu de patine, si tu comprends ce que je veux dire. Il n’a pas vingt ans ! Tu les prends au berceau, maintenant ? Bientôt tu dragueras tes élèves. Il pourrait être ton fils.
    — Toujours aimable, toi ! J’ai été réglée à treize ans mais quand même !
    — Si tu avais accouché à quinze ou seize… C’est vrai qu’il est mignon. Il est peut-être puceau. Je me demande ce qu’il a sous son pagne.
    — Comme tout le monde, je présume. Enfin, tous les garçons.
    — Chez les jeunes, ça crache trop vite et ça nous laisse en rade. Mais il est temps que tu te dévergondes, alors pourquoi pas celui-là ? Tu verras bien à l’usage. Même les femmes trop rangées comme toi ont parfois envie de chair fraîche, pas vrai, ogresse ?
    — Une ogresse de cinquante kilos toute mouillée ! Tu exagères !
    — Déjà ?
    — Hein ?
    — Déjà mouillée ? Eh bien, ça démarre en trombe. En trombe d’Eustache ! Il est sûrement libre l’après midi. File-lui cinquante euros et convoque-le, je garderai les gosses.
    
    J’étais épouvantablement vexée qu’elle puisse penser que j’étais disposée à payer un godelureau pour me faire baiser comme une mémère en vison. Je l’ai quittée avant qu’elle me dise de le lui refiler quand je l’aurai dégrossi. Je la connais.
    
    Pour le voir de plus près, comme il y avait un vendeur de sacs à côté de lui, j’en ai acheté un. Bouche bée, Élodie et Lucas admiraient la statue de cuivre. Moi, en douce, je regardais la ...
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