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Vingt et un ans après (3)
Datte: 30/05/2018, Catégories: Erotique, Auteur: gg18120, Source: Xstory
... fait, quand je disais louche, je pensais mystérieux. Impossible de trouver un renseignement récent sur lui. Tu sais qu’il a été très connu dans sa partie autrefois ? — Au moyen-âge ? — Non. Dans les années quatre-vingt-dix. Au siècle dernier. — Il est si vieux ! — Dans les cinquante ans. Je ne peux pas être plus précise. — Que faisait-il en ce fameux siècle dernier ? — De la musique expérimentale avec toute sorte d’ustensiles bizarres. J’ai retrouvé des morceaux de sa musique. C’est vraiment bien. Tu veux les entendre ? — Plus tard peut-être. Les deux du haut m’ont assez cassé les couilles pour aujourd’hui. Fran palpa son sein droit. — Tu veux bien arrêter ? lui dis-je. Elle me regarda totalement incompréhensive. — Arrêter quoi ? — De te tripoter les nibards. Encore une fois, ça me déconcentre. — T’es vraiment un obsédé, Eric. Si je suis à poil, ce n’est pas parce que j’ai envie de baiser mais à cause de la chaleur qui règne dans cette thurne. — Ce n’est pas toi qui me parlais de gros paquet tout à l’heure. — Si mais je ne vois pas le rapport. Elle se radoucit pour dire. — Inconsciemment, en travaillant nue, je vérifie peut-être que mon charme agit toujours... — Inconsciemment ! Tu t’es mise à poil inconsciemment. — Les mystères de la psychologie féminine, tu connais ? — Non. — Rustre ! — Allumeuse. — Tu préfères que je me rhabille ? — Certainement pas ! Tu aurais trop chaud et tu te plaindrais. Reste ...
... comme tu es ! Je repris mon circuit, les yeux rivés au parquet. Le nez collé à la porte, je demandais : — Qu’avons- nous sur les deux du haut ? — J’ai plein de choses, répondit Fran en insistant bien sur la première personne du singulier. Vraiment beaucoup de choses intéressantes. Je commence par lequel ? — Tu feras bien comme tu veux. — C’est vrai ! Alors nous parlerons d’abord du mec. — Inutile de me décrire sa bite. — Je n’ai trouvé aucune photo de son paquet, mais le gars a de beaux tatouages. — Je déteste les mecs tatoués. — Pas moi ! Il lui donne un genre « bad boy » qui me titille assez. Je suppose que tu ne veux pas les voir. J’acquiesçais. Fran se toucha le mamelon gauche. Je levai les yeux au ciel. — Résumons, repris-je. Tu te ferais bien l’écrivain et le peintre te titille assez. J’ai bien compris ? — Parfaitement bien. Sans les connaître, je trouve ces deux garçons éminemment sympathiques. — Et baisables. — Très baisables. En fait, je me demande, dans l’hypothèse où j’aurais le choix, lequel je me taperais en premier? — Passionnante question qui fait bien avancer notre affaire. D’un joli sourire, Fran approuva l’emploi du déterminant que je venais d’utiliser. — Ce peintre s’appelle Boris, suivi d’un nom russe que je ne me risquerais pas à prononcer. — Russe ? — Oui. Il est né à Kazan il y a trente ans. Depuis, il a bien roulé sa bosse. Expos aux quatre coins du monde, cote au zénith, mon « bad boy » est à ...