1. Tentations 01: Quelques jours d'égarement


    Datte: 29/05/2018, Catégories: fhh, fsoumise, légumes, zoo, Auteur: Histochris, Source: Revebebe

    Nous nous promenions en campagne. Nous étions bien et marchions tendrement enlacés dans un chemin creux ombragé. Il y faisait relativement frais.
    
    Nous longions des herbages où paissaient des vaches et aussi parfois des chevaux. Nous étions satisfaits d’avoir loué ce gîte rural et profitions pleinement de ce repos après de longs mois de travail acharné. Ma femme avait abandonné tailleur et escarpins et j’avais remisé costume et cravate.
    
    Au fond du champ, qui formait un vallon verdoyant, circulait un ruisseau que nous entendions chanter et nous décidâmes d’aller s’asseoir au bord pour une petite pause. Nous passâmes sous les barbelés. Elle avait un peu peur des animaux et je dus la convaincre que nous ne risquions rien. Ce qui s’avéra vrai et nous restâmes là un petit moment tendrement enlacés, couchés dans l’herbe.
    
    Nous entendîmes soudain des hennissements provenant de l’autre berge du ruisseau. Des coups frappés sur le sol, encore des hennissements. Intrigué, je franchis le ruisseau et sortis de la futaie. Un homme en qui je reconnus notre hôte, un paysan à l’allure un peu rustique mais trompeuse, car il était très agréable, tentait d’équiper l’étalon qui occupait le pré.
    
    Il me vit, me fit un signe et après quelques coups de tête d’esquive de l’animal, parvint à lui passer un licol.
    
    Puis il le guida vers moi.
    
    — Pas facile, le bougre ne veut pas rentrer. Pourtant s’il savait ce qui l’attend !!
    — Ah bon quoi donc ?
    — Je lui ai trouvé une jument à ...
    ... saillir.
    — Ah, je comprends, dis-je en riant. Il va donc passer un bon moment.
    — Et ouais !
    
    Il traversa le ruisseau en direction de ma femme restée de l’autre coté.
    
    — Et vous ça va ? ajouta t-il en me faisant un clin d’œil.
    — Euh oui ça va. Tout est parfait.
    — Je ne vous ai pas interrompus, j’espère ?
    — Non, non, nous nous reposions simplement.
    — Ah oui, mais à cette saison parfois, on se sent bizarre… Tiens et bien comme Roméo !
    
    Il tendit sa main vers l’étalon. Ma femme et moi découvrîmes que ce dernier, ayant sans doute compris les intentions de son maître, était pris d’une certaine raideur entre les pattes arrières.
    
    — Tu t’emmerdes pas toi ! dit l’homme à l’adresse de son animal. Y’a une dame !
    
    Je surpris les yeux écarquillés de mon épouse face au gigantisme de l’engin dont était doté ce bel étalon.
    
    — Ah bah alors ! lâcha t-elle.
    — Vous n’en aviez jamais vu une comme ça, n’est ce pas ?
    — Non, dit-elle le rouge aux joues.
    — C’est vrai qu’on est vraiment peu de choses, termina t-il en faisant un clin d’œil et en tirant sur le licol. Allez, j’en connais une qui saura quoi en faire. Si ça vous dit…
    
    Le paysan disparut dans le chemin. Les sabots ferrés du cheval claquant sur les cailloux.
    
    — Tu as vu ça, me dit-elle en riant, incroyable non !
    — Effectivement, c’est impressionnant, dis-je. Ah si seulement…
    — Quoi ?
    — Si j’étais doté d’un tel engin, ma vie serait différente…
    — La mienne aussi…
    — Tu ne vas pas me quitter pour cet étalon.
    — Huum, j’y ...
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