1. Je suis un jouet entre ses mains (15)


    Datte: 26/05/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: donico, Source: Xstory

    Le samedi suivant, Thomas est encore réveillé avant moi et il semble tout excité. Je sais qu’aujourd’hui sera une journée à thème, et je sais qu’il n’en reste plus qu’un. Je suppose que pour le dernier, mon surprenant petit ami n’aura pas gardé le plus light, d’autant plus que les habits de jogging déchirés n’indiquent à priori pas une étreinte passionnée.
    
    Va-t-il faire semblant de me violer ? Ce serait perturbant, mais après tout peut-être excitant…
    
    — J’ai essayé de te faire découvrir plusieurs aspects un peu trash de la sexualité, m’explique-t-il durant le petit déjeuner. Je pensais que tu te fixais plein de limites et d’interdits, et que tu passais à côté d’un tas de choses formidables.
    
    — Je sais, je te remer…
    
    Il lève le doigt pour m’interrompre, il veut apparemment poursuivre son petit speech jusqu’au bout.
    
    — J’avais peur que certains thèmes ne te plaisent pas, ça aurait après tout été tout à fait possible. On ne peut pas tout aimer. J’ai pourtant été très surpris : jamais je n’aurais cru que tu puisses être aussi salope, même dans mes rêves les plus fous. Pourtant, il te reste encore des choses à essayer.
    
    Il marque un petit temps d’arrêt, peut-être pour accentuer le suspens, je ne sais pas. C’est vrai que ce petit discours d’avant match me colle quelques frissons. Que me prépare-t-il pour avoir besoin de me mettre en garde ainsi avant ?
    
    — Je ne pensais pas que nous irions si loin, je suis ravi. Mais j’ai peur aussi. Peur que ce que je m’apprête à ...
    ... essayer constitue ta limite. Dans tous les cas, je pense que nous avons désormais dépassé le stade du jugement. Je ne jugerais pas ce que tu aimeras ou pas, et je te demande de ne pas juger ce qui peut m’exciter.
    
    — Comme de me voir me faire baiser par d’autres hommes ?
    
    Je l’ai interrompu sans réfléchir, et je m’en veux aussitôt. Va-t-il m’en vouloir ? Non, il sourit.
    
    — Oui, par exemple. J’aime vraiment beaucoup voir d’autres hommes te baiser. Mais revenons à aujourd’hui.
    
    Il croise les bras devant sa poitrine et se penche en avant, ce qui lui donne un air sérieux des plus inquiétants.
    
    — J’ai organisé un petit scénario qui, je pense, va énormément m’exciter. Mais l’important est ce que nous ressentons tous les deux, je veux donc que tu saches que tu n’es obligée à rien.
    
    Je hoche la tête en signe d’approbation.
    
    — Le problème, c’est que si ce scénario te convient et que nous l’appliquons, il ne sera pas simple de savoir ce que tu veux ou pas. Car je compte sur toi pour rentrer dans le personnage.
    
    Il m’inquiète de plus en plus, mais je suis en même temps très curieuse.
    
    — Donc si tu veux que nous arrêtions tout, il suffira que tu dises : "banane flambée", ce sera le mot de passe.
    
    Je fronce les sourcils, intriguée.
    
    — Pourquoi ne pas plutôt dire : "arrête" ?
    
    Il sourit, mais son sourire est aussi gêné qu’amusé.
    
    — Parce que j’espère bien que tu vas hurler "arrête" bien des fois aujourd’hui…
    
    Il me sourit de nouveau, ce qui accentue ma boule à ...
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