Fin de la séance de pose - Histoires de Sexe

Fin de la séance de pose

... maintenant vers moi ; ma main l’accompagne et se retrouve désormais en haut de l’aine, pas loin de ses jolis poils blonds.

— Allez, on fait la prochaine ?

J’ai brisé ce silence un peu étrange.

— Va te poser sur le canapé. Mets-toi à quatre pattes. Tourne-toi vers moi… Écarte plus tes jambes et tourne ton visage vers moi. Cambre-toi plus ! Je vais te montrer.

Je m’approche, prends son menton d’une main pour la tourner plus vers moi, et du pouce lui ouvre la bouche plus en grand. Ma main continue son chemin pour séparer un peu plus ses seins ; au passage, je lui pince délicatement les tétons, que je sens durcir illico. Je pose les deux mains au bas de son dos et j’appuie pour lui faire tendre la croupe.

Je me recule pour juger de l’effet.

— C’est presque bon ; un dernier ajustement.

Je me rapproche et je saisis ses cuisses pour les écarter plus ; je remonte les mains pour les lisser : elles se rejoignent autour de son sexe et saisissent délicatement ses lèvres, qu’elle a assez généreuses pour les ouvrir un peu plus.

À peine un frémissement ; c’est dingue ! Mais moi, je suis dans un état…

Et maintenant, une photo pour Judith.

— Je vais fixer la pose ; comme ça, si nous n’avons pas le temps de finir, ce sera plus facile pour toi de la reprendre.

Clic, de loin.

Clic, plus près.

Clic, en contre-plongée de ses cuisses avec une mise au point sur son sexe.

C’est Judith qui va être contente !

Allez, j’envoie ! Et je retourne m’asseoir au ...

... chevalet pour esquisser la pose.

Clic.« Hum, comme j’aimerais être à sa place… »

Clic.« Tu m’en gardes un peu pour une prochaine fois ? »

Clic.

J’arrête de consulter et je me concentre sur mon sujet. J’esquisse la silhouette au fusain et j’attaque quelques détails : sa bouche si sensuelle, son petit nez mutin et ce chignon blond si sage. Ses yeux bleu-gris bien fixés sur moi. Enfin, sa croupe avec ses fesses bien offertes et tendues. Ses lèvres si généreuses et les quelques poils blonds autour.

Je me recule un peu pour juger du résultat : c’est troublant ! À la fois sage et follement érotique ; un peu obscène, peut-être ! C’est fou, le contraste de cette fille.

J’ai bien envie d’en rester là.

— C’est bon ; tu peux venir voir.

Elle se lève et se rapproche ; j’en fais autant pour me placer à nouveau derrière elle.

— Alors ? Comment tu trouves ?

Elle se tourne vers moi, ce qui fait pointer ses seins.

— C’est un peu, comment dire…

Elle rougit.

— Un peu comment ?
— Je suis nue…
— Et alors ? Ça te va bien : tu es très belle !
— Oui, mais là, cette pose…
— Qu’est-ce qu’elle a ? Elle met ton corps bien en valeur !
— Oui mais, comment dire, elle est un peu… obscène. Je n’oserai jamais montrer ce dessin à mon mari.

Elle rougit encore plus et secoue la tête comme une enfant.

Je pose la main gauche sur sa hanche ; elle a la peau douce et chaude.

— Regarde-moi !

De la main droite, je prends son menton et relève son visage pour la fixer ...