1. Nous avons poussé le bouchon un peu loin


    Datte: 23/08/2021, Catégories: fh, couple, caférestau, voyage, collection, amour, Oral jeu, Humour lieuxpubl, Auteur: Rocco si Refroidi, Source: Revebebe

    — Dépêche-toi, Tina, sinon on va rater le train !
    — Voilà, voilà, j’arrive ! Tu sais, elles sont jolies tes chaussures, mais elles ne sont pas faciles à mettre. Allez, Roc, tu peux fermer la porte.
    
    Cette journée commençait de façon inhabituelle, pour Tina et moi. Ce mardi-là, les hasards de nos calendriers professionnels ont fait que nous avions tous les deux des rendez-vous à Lyon. La perspective de passer une bonne partie de cette journée de travail ensemble nous a ravi car ça allait nous donner l’occasion de nous sentir un peu en vacances ensemble, malgré tout. Surtout que nos métiers respectifs ne nous donnent guère ce genre d’occasions. D’habitude, nous sommes seuls face à nos challenges.
    
    Je travaille dans un bureau d’études mais je suis souvent chez des clients lointains, stressé par mes combats contre les bugs des "moutons à cinq pattes" informatiques que je conçois pour eux. Quant à Tina, elle travaille dans une grande administration. Et comme toujours dans ces organisations floues aux hiérarchies pléthoriques, les décideurs ne savent prendre que les décisions de leurs collaborateurs. Donc Tina stresse en prenant les décisions risquées à leur place. Ceci dit, ça lui offre l’autonomie qui lui plaît, et je préfère qu’elle assume ses besoins de domination au travail. Nos nuits sont déjà assez chaudes comme ça !
    
    Quoique… Si Tina me harcelait "moralement", debout dans une position arrogante, seulement vêtue de sesdim-ups affolants, d’un veston de chez Faillon ...
    ... cachant à peine ses seins, et de sa toison plus sexy qu’un string, j’accepterais sûrement qu’elle m’oblige à lécher sa chatte à genoux pour me punir de ne pas avoir étudié son dossier "point G" avec suffisamment d’assiduité.
    
    Donc ce matin-là, même le départ pour la gare à six heures et quelques du matin avait un parfum de croissants chauds au miel. Notre plaisir a calmement commencé dans le TGV : j’avais réussi à obtenir deux places face-à-face. Ce qui nous a permis d’effectuer le trajet agréablement, à regarder passer les paysages en papotant en tête-à-tête. Ça a même été souvent en bouche-à-bouche, dès que j’ai vu qu’une vieille dame nous épiait par dessus les fauteuils. Elle nous a amusé, Tina et moi, à prendre des airs indignés en nous voyant faire. Mais elle n’a pas pour autant détourné son regard.
    
    J’ai alors senti dans les coups de langue et les baisers goulus de Tina que cet amusement tournait à l’excitation. Pourtant, la tablette qui nous séparait aurait dû nous calmer car elle rendait impossible un vrai contact entre nos corps. Mais peut-être que Tina a tout simplement eu envie d’étaler au grand jour le plaisir que nous avions à nous embrasser.
    
    Notre séparation à l’arrivée dans Lyon a été facile car je savais que nos plannings de travail nous permettaient de déjeuner ensemble. J’avais même ménagé à Tina une petite surprise : pour rajouter les plaisirs de la table au plaisir d’être ensemble, j’avais réservé deux couverts dans un bouchon lyonnais réputé.
    
    Quand ...
«1234...14»