1. La rencontre


    Datte: 24/01/2018, Catégories: fh, fplusag, jeunes, boitenuit, Auteur: Julius Cassiacus, Source: Revebebe

    ... complice.
    — C’est quoi, cette station thermale ? demanda Jean-Claude.
    — On y fait des cures pour perdre du poids. Ce n’est pas réservé aux femmes, mais elles sont quand même en majorité. En ce moment, il doit y avoir dix femmes pour un homme.
    — Ouais, mais il doit y avoir un max de boudins ! grommela mon copain.
    — Vous ne connaissez rien aux femmes, vous alors ! dit-elle en riant. Il n’y a pas que les grosses qui viennent en cure pour perdre du poids. Beaucoup ne sont pas vraiment fortes, voire même pas du tout. Et vous savez, comme elles n’ont rien d’autre à faire qu’à causer, les femmes entre elles parlent beaucoup de sexe et des hommes. C’est un peu comme les soldats à la caserne. À force, ça les excite ; et comme elles sont nombreuses et qu’il y a pénurie, le soir c’est la course à qui se décrochera un chevalier servant. Croyez-moi, il y a le choix.
    — C’est loin ?
    — Non, c’est à moins de 10 km.
    — Mais ça me paraît parfait ça. Marc, dès ce soir, on va voir si on peut rendre service à ces dames ! rigola Jean-Claude.
    
    Après le dîner, notre hôtesse nous trouva quelqu’un qui « montait » en voiture à la station et qui accepta de nous emmener. Il était environ 22 heures lorsque notre chauffeur nous largua au centre du village. Immédiatement, nous vîmes qu’elle avait dit vrai. Il faisait très beau en ce début de juillet, et de nombreux groupes de femmes déambulaient dans les rues. Il y en avait pour tous les goûts et de tous les âges. Quelques-unes étaient de notre ...
    ... génération, mais pour la plupart elles étaient plus âgées. Par contre, même si certaines étaient fortes, on n’avait pas l’impression que la moyenne pondérale soit beaucoup plus élevée qu’ailleurs. Les groupes étaient joyeux et bruyants, les rires nombreux et sonores. Il nous fut très facile de lier conversation et d’échanger des plaisanteries. Manifestement, elles semblaient – du moins en groupe – très disponibles. Quelques discussions nous permirent de savoir où était le meilleur dancing du coin. Vu la taille du patelin, il n’était pas bien loin.
    
    La première impression, dès l’arrivée, fut que dans cette boîte régnait la pénombre la plus sombre. Dans certains coins le noir était presque total. Le bar était chichement éclairé, et dans la même pièce, les tables l’étaient encore moins. Mais dans la pièce attenante, où était la piste de danse, il n’y avait pas de lumière du tout. Intrigués, nous avons d’abord pensé que le but était de dissimuler les rondeurs des clientes. La suite nous prouva que ce n’était certainement pas la raison principale.
    
    Nous nous installâmes à une table pas très loin du bar. La musique ne débitait que des slows. Manifestement, tout était fait pour flirter sans retenue et le plus anonymement possible. Un serveur vint prendre notre commande. En attendant nos verres, nous nous sommes intéressés aux personnes présentes. À part nous, les clients attablés dans cette première pièce étaient exclusivement des clientes. Certaines étaient seules, d’autres à deux ...
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