1. L'amour peut faire mal


    Datte: 16/08/2021, Catégories: hh, hplusag, hagé, frousses, rousseurs, grossexe, hépilé, complexe, ascenseur, amour, hsoumis, humilié(e), vengeance, contrainte, dispute, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, Oral préservati, coprolalie, hsodo, uro, confession, Auteur: M. Gentil, Source: Revebebe

    ... Entier. Complet.
    
    Il ajouta encore :
    
    — Je ne suis pas qu’une bite mais tu ne sembles pas le savoir. Je suis pas juste là pour que tu me sonnes quand tu as envie de te faire baiser. Je ne suis pas juste là pour que tu réalises tes fantasmes ! On se parle, oui ! Je n’ai pas peur de te dire que je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne encore. Mais c’est fini là. Je ne te toucherai plus. Et on ne baisera pas ce soir, pas la peine d’être sympa si c’est pour un coup de bite.
    
    Je pris sa main :
    
    — OK. Je comprends.
    
    J’écoutais tout : les rappels sur sa vie difficile, le besoin de voir un psy, de passer à autre chose. Je l’aimais, je le comprenais, mais je n’étais pas capable de lui donner ce qu’il attendait, et toujours pas maintenant.
    
    On sortit fumer une clope.
    
    Il me tint la main.
    
    Plusieurs verres de vin blanc et les lumières du bar se tamisèrent. J’en avais marre de la salle, marre de la serveuse qui ne semblait pas en perdre une miette. Deux homos qui s’engueulent, quelle distraction ! Je proposai de sortir marcher. Il était fatigué, avait envie de rentrer chez lui. Moi, mon excitation était au plus bas de toute façon, alors je lâchai :
    
    — OK, rentre chez toi, Éric, je te raccompagne.
    
    La serveuse lui glissait avec la note« Vous êtes très mignons tous les deux ». Je pensais :Salope, qu’est-ce que ça peut te foutre ?
    
    J’étais au bord du vide avec tout ça.
    
    Je ne pensais pas à mal. Oui, il m’excitait et ses propos pleins de rage amoureuse m’avaient ...
    ... allumé, mais j’étais capable de me tenir. Je voulais simplement faire un bout de chemin avec lui, être certain qu’il rentre chez lui entier, d’aplomb, pas lui sauter dessus. Il me répondit, sèchement :
    
    — OK, mais tu ne montes pas !
    
    Je répondis dans un sourire faussé, un peu triste, résigné mais léger :
    
    — OK !
    
    Et puis, sans prévenir, à quelques pas de chez lui, il prit ma main, la tira, me tira à lui et sa bouche vint s’écraser contre la mienne. Son bras autour de mes hanches. Oh merde ! Comme j’aimais ses lèvres charnues, me sentir tenu dans l’ovale ferme de ses bras. Je glissais ma langue dans sa bouche et notre chaste baiser se transforma en gadin goulu. Nous étions avides l’un de l’autre, c’était clair. Il se détacha un peu. Je mis mes mains autour de sa taille pour le retenir mais il me repoussa :
    
    — Non, pas ce soir, tu vas encore me planter, me faire souffrir.
    
    Je n’y croyais pas. Il ne me laisserait pas là. J’abattis ma carte « pipi », on verrait bien. C’était vrai d’ailleurs, la sortie du bar m’avait donné envie d’uriner. Le chaud et froid sans doute fatal à ma vessie légère. Il devait m’accueillir chez lui. Réponse froide une fois de plus :
    
    — Non, pisse quelque part entre deux bagnoles, au pied d’un arbre je m’en fous, mais pas chez moi. Tu ne monteras pas ce soir. Tu ne monteras plus. Je te l’ai dit.
    
    Je le suppliais comme une petite fille :
    
    — S’il te plaît, laisse-moi juste utiliser tes toilettes, promis je ne te touche pas. Je ne veux pas ...
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