L'amour peut faire mal
Datte: 16/08/2021,
Catégories:
hh,
hplusag,
hagé,
frousses,
rousseurs,
grossexe,
hépilé,
complexe,
ascenseur,
amour,
hsoumis,
humilié(e),
vengeance,
contrainte,
dispute,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
préservati,
coprolalie,
hsodo,
uro,
confession,
Auteur: M. Gentil, Source: Revebebe
... mes épaules, plus féminin et plus rayonnant que jamais d’après lui, sourire aux lèvres. Il s’était réveillé en sueur, plus seul que jamais.
Il avait simplement rêvé d’un quotidien avec moi. D’une vie posée et heureuse avec sa « rouquine » comme il me surnommait parfois. Pourquoi ne m’en avait-il pas parlé avant ? Et ne m’en aurait-il jamais parlé sans mes messages de ce soir ?
J’étais troublé, un peu sous le choc. J’avais espacé nos rencontres car je n’avais pas voulu m’engager avec Éric, c’est vrai. Il était trop pressant. Je ne voulais pas d’une vie de couple, rangée. De toute façon, je pensais partir m’installer au Japon. Le projet était sans cesse remis au lendemain oui, mais il était là. Aucun attrait pour un projet commun sérieux et j’avais laissé courir. Lui avait fait le mort. Très bien, « dont acte ». Nous nous étions perdus de vue sans nous en rendre compte.
Enfin, c’est ce que je croyais. De son côté, il avait vécu les choses différemment et d’un coup, je le réalisais. Moi, la tendresse incarnée, j’étais un salaud complet.
Pendant des heures, il déplia sa souffrance. Je l’écoutais attentivement. Je lui devais bien ça. Ma peau, mon rire lui manquait. Pour m’oublier il était parti à Florence. Mais dans la Galerie des Offices, c’est moi qu’il avait vu dans les Botticelli. Vénus pâle, Princesse au regard franc, zéphyr ou Saint-Sébastien, c’était toujours moi dans les tableaux. Vénus, il me saisissait, me roulait, me couchait dans l’écume et aspirait mon ...
... sexe fin dans sa bouche avant de me faire l’amour, fiévreux, nos jambes croisées perlées d’écume. Saint-Sébastien blessé, il me déliait, pansait mes plaies et me faisait oublier tout supplice par une étreinte douce finissant en sourires communs.
Fiévreux, haletant au milieu de tous ces trésors, il était rentré à son hôtel se branler en pensant à moi.
Plus il me confiait ces souvenirs douloureux et plus je m’échauffais. J’avais honte. Il continua :
— Je suis parti en Tunisie t’oublier encore. J’avais emmené le Petit Prince de Saint-Exupéry dans mes bagages, mais quand je l’ai lu, au milieu des dunes, j’ai pleuré : c’était toi, le Petit Prince. C’était toi mon Petit Prince de toujours vingt ans. À genoux, je léchais en rêve ta petite anguille mignonne, ton petit sexe enfin libéré de ton pantalon. Mon sexe était dur, si dur, j’avais tellement envie de toi, de te sentir que je me suis branlé comme jamais. J’ai coulé, j’ai foutu du sperme partout, dans le sable le jour, dans mon sac de couchage la nuit.
Il continuait. Mon absence avait été terrible pour lui mais comme je refusais de m’engager, lui qui était un type « carré », avait décidé de ne plus me revoir. D’où son silence.
Sa douleur, sa décision radicale, la description de la pipe dans le sable et celle dans l’écume… À vent contraire de tout ce qu’il m’avouait, j’avais plus que jamais envie de le sentir en moi, dans ma bouche, dans mes bras, dans mon cul mais bon, je devais le respecter. Je devais l’écouter. ...