1. Souvenirs de jeunesse


    Datte: 18/07/2021, Catégories: hh, grp, uniforme, grossexe, Oral hdanus, hsodo, aliments, traduction, Auteur: Edouard Roubi gnolle, Source: Revebebe

    Par définition, un homosexuel est un homme ou une femme qui ne conçoit pas de rapport sexuel avec une personne qui ne serait pas du même sexe que lui (ou elle). Sur cette définition s’est greffée l’appellation « gay » qui définit ceux qui ajoutent à leurs relations sexuelles des sentiments amoureux et des revendications au mariage.
    
    Dans ma jeunesse nous n’étions pas embarrassés par de telles subtilités ; un mec qui se faisait sodomiser était un individu privé de virilité que l’on appelait un « pédé ».
    
    Quant à son partenaire, sa virilité supposée lui valait une certaine considération. En particulier dans les sociétés masculines telles que l’armée coloniale ou la Marine, et bien entendu les lieux d’incarcération.
    
    Bien qu’ayant, dans mon adolescence accompagné mes masturbations de caresses anales ; voir en y ajoutant l’introduction de petits objets, il ne me serait pas venu à l’idée de devenir homo, que ce soit actif ou passif. Mais j’ai changé d’opinion lorsque que je fus confronté aux dures réalités des cantonnements de l’Artillerie Coloniale, où je compris tout de suite que la pédérastie active ou passive faisait partie des traditions au même titre que la consommation exagérée de vin rouge et de Pernod.
    
    J’étais arrivé à Casablanca dans une batterie d’artillerie sans canons. Chaque pièce - il y en avait cinq - se répartissait, par groupes de huit soldats, sous les grandes tentes appelées « marabout ».
    
    J’avais dix huit ans, j’étais beaucoup plus beau que je ne ...
    ... le croyais, et j’eus à peine le temps de poser mon sac sur le lit qui m’avait été affecté, et qui formait avec les autres une étoile à huit branches autour du pilier central, que mes compagnons m’exprimaient leur sympathie par quelques observations salaces sur ce que l’on pouvait faire avec un « si joli petit cul ».
    
    Heureusement pour moi, et mon petit cul, je pris le parti d’en rire et d’exprimer l’avis qu’un joli petit cul comme le mien n’était pas pour leurs vieilles bites vérolées. En réalité ce qui me sauva des « derniers outrages », ce fut que je venais de participer à la bataille de France où j’avais ramassé une médaille pour ne m’être pas sauvé aussi vite que les autres, et une autre qui prouvait que je m’étais évadé d’un camp de prisonniers. Ce qui, en principe, pouvait laisser supposer qu’il était possible que je ne sois pas « de la jaquette ».
    
    Pendant les deux mois qui suivirent, mon instruction fut davantage consacrée à l’étude des mœurs particulières de la Coloniale qu’au maniement des quatre canons de 90 mm contre avion, qui étaient les seuls exemplaires en prototype qui avaient été sauvés des envahisseurs nazis et transportés au Maroc, affectés à la Marine.
    
    Mais comme nous étions censés former le « Groupe Colonial d’artillerie de côte et de DCA du Maroc » et que nous n’avions pas d’autres canons pour nous amuser, nous allions tous les matins rendre visite à nos copains de la Marine.
    
    Sur ces entrefaites, je fus nommé brigadier en récompense de mon ...
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