1. Sans mâle et sans tabou (5)


    Datte: 18/05/2018, Catégories: ff, jardin, fête, collection, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: Nicky Gloria, Source: Revebebe

    ... bas-ventre d’un coup de reins, puis se déhanchant avec rage en poussant des grognements de plaisir. Ce sont deux femmes qui font ainsi l’amour, mais d’une façon que Mélanie n’avait jamais osée imaginer. Celle qui se fait sodomiser par la femme qui arbore impudiquement un sexe factice entre ses jambes pousse des cris saccadés en tortillant et reculant son splendide postérieur pour mieux se faire pénétrer, et l’obscurité ne fait que suggérer la scène. Toutefois, Mélanie reconnaît dans la femme qui se trouve derrière la maîtresse des lieux, la belle et scandaleuse Sandra.
    
    Mélanie s’est arrêtée, observant la scène. Ce spectacle la fascine et la révolte à la fois. Elle n’en croit pas ses yeux. Elle avait entendu dire que les femmes faisaient ça entre elles, pouvant utiliser divers objets pour se donner toujours plus de plaisirs, mais elle ne l’avait jamais vu. Un univers incroyable s’offre à elle, un monde qui bouge, qui vit, qui aime, qui brave les interdits, où chacun assouvit ses passions et ses envies avec une frénésie virevoltante. Elle se sent submergée par une bouffée de chaleur quand Sandra plonge la tête sur la nuque de sa compagne, la léchant goulûment comme un animal affamé le ferait. Tenant solidement les hanches de sa partenaire, elle accélère son va-et-vient, mêlant ses râles aux gémissements éperdus de celle qui se fait si délicieusement prendre par derrière.
    
    Mélanie détourne vite les yeux, horriblement gênée, mais une envie irrépressible la pousse à ...
    ... regarder de nouveau, et elle n’arrive plus à détacher son regard du couple féminin. La scène lui paraît violemment érotique, lui rappelle surtout ce qu’elle vient de vivre dans le parc ; elle aussi aurait pu vivre la même expérience si elle s’était laissée faire. Elle regrette brusquement de ne pas avoir été jusqu’au bout, cela paraît si beau et si agréable. Elle tremble nerveusement quand celle qui se fait sodomiser pousse un cri libérateur, gémissant ensuite sans discontinuer alors que l’orgasme la prend pour ne plus la lâcher. Mélanie vibre à l’unisson, comme possédée à son tour. Elle sent la présence de Catherine tous près, à sa gauche, et son regard intense. Honteuse, Mélanie regarde ailleurs, elle se sent coupable d’avoir eu de telles émotions. Elle veut avancer mais, avec une soudaine brusquerie, Catherine lui barre le passage.
    
    — Mélanie, il faut qu’on parle. Tu ne peux pas ignorer l’attirance que l’on a l’une pour l’autre, c’est très fort, très physique, tu ne peux pas dire le contraire… Réponds-moi s’il te plaît…
    
    Un amour passionné vibre dans cette voix, comme une déclaration enflammée, qui donne la chair de poule à Mélanie. Elle n’ose pas affronter son regard. Elle craint trop de céder à la tentation si elle la regarde de nouveau, aussi articule-t-elle faiblement :
    
    — C’était une erreur, un moment de faiblesse ! C’est de ma faute, cela ne se reproduira plus.
    — Tu ne peux pas dire ça, c’est impossible ! Comment peux-tu être aussi cruelle ? Bon sang, accepte la ...
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