Sans mâle et sans tabou (5)
Datte: 18/05/2018,
Catégories:
ff,
jardin,
fête,
collection,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Nicky Gloria, Source: Revebebe
... aussitôt protectrice. Avec douceur elle la prend par les épaules pour la soutenir et la fait asseoir contre la haie de charmes. Mélanie, affaiblie, se laisse faire, ayant du mal à retrouver son souffle. Catherine pousse un soupir exagéré.
— Il fait trop chaud. On suffoque. Il faut se mettre à l’aise.
Le plus naturellement du monde elle défait un à un les boutons de sa pelisse jusqu’au nombril. Elle demeure ainsi, à demi-nue, sans le moindre complexe. Elle a une poitrine magnifique, lourde et ferme, d’une blancheur de porcelaine. Mélanie, troublée, baisse vite les yeux.
— Tu devrais en faire autant, tu te sentirais mieux.
Mélanie secoue négativement la tête. Catherine n’en tient pas compte.
— Ne fais pas l’idiote. Je vais t’aider.
Et sans attendre son approbation lui dénoue la ceinture de son kimono. Le premier réflexe de Mélanie est d’avancer ses mains pour l’empêcher de continuer, mais Catherine lui saisit les bras avec fermeté.
— Laisse-toi faire.
Mélanie se crispe, mais laisse retomber lentement ses bras le long du corps, docile… L’autorité de cette femme la laisse sans force, elle se sent encore trop affaiblie pour lui résister. Catherine écarte d’une main fébrile les pans du kimono, la tenue de soie glisse sur des épaules dorées, dévoilant la troublante nudité d’un petit sein pointu. Elle finit son geste en tremblant brusquement. Les seins sont parfaits, accrochés hauts, tendres et délicats avec leurs pointes érigées qui ressemblent à des petits ...
... boutons de rose. Ils sont si attirants qu’elle en a des picotements au bout des doigts. Elle a du mal à ralentir les battements désordonnés de son cœur, le sang se met à circuler plus vite dans ses veines, le désir la brûle d’un coup, aussi vite qu’une allumette que l’on gratte pour en faire jaillir la flamme.
— Tu es vraiment très jolie, dit-elle d’une voix un peu trop oppressée.
Elle la saisit par la taille et lui demande de se mettre en position tailleur. Mélanie obéit, un petit sourire nerveux sur les lèvres. Cette position lui fait écarter les jambes, ce qui fait glisser le kimono sur ses cuisses, les dévoilant jusqu’à la limite de l’aine. Vite, elle veut rabattre son habit sur les genoux, mais Catherine arrête son geste en posant doucement sa main sur le bras qui s’est avancé.
— Reste comme ça ! souffle-t-elle d’une voix chaude.
Elles restent assises en tailleur l’une en face de l’autre, si proches que leurs genoux se touchent. Catherine cède à la tentation, pose une main légère sur une cuisse. Mélanie sursaute violemment, comme piquée à vif. Catherine n’en comprend pas la signification et, prudente, retire sa main. Elle préfère lui caresser du bout des doigts le visage.
— Ne trouves-tu pas cette situation très troublante ? dit-elle d’une voix rauque. Nous sommes presque nues, l’une contre l’autre, dans un parc en plein milieu de la nuit. On pourrait nous prendre pour deux femmes qui se cachent pour s’aimer.
Confuse, Mélanie esquisse un pâle sourire en ...