1. Une lueur dans les ténèbres...


    Datte: 18/05/2018, Catégories: fh, jeunes, médical, uniforme, amour, massage, Oral pénétratio, historique, Auteur: Sofie, Source: Revebebe

    ... de la tranchée ! Vous aviez raison, je risque bien d’être fusillé et vous aussi par la même occasion ! Si il revient, nous…
    — Il n’est pas prêt de revenir. Dis-je en posant ma main sur sa bouche. Les infirmières ont une particularité, c’est qu’elles savent tout et en général avant les autres.
    — Ce qui veut dire ? Il me regarde perplexe et anxieux par la situation.
    — Le colonel en question est mort ce matin sur un brancard.
    
    Tristement habituée à ce genre de nouvelle, j’annonce cela sans aucune émotion. En revanche pour l’action suivante je tremble de désir. Je pose ma main sur la sangle de son casque et retire son casque que je garde en main. Son visage se dévoile entièrement à moi. Ses yeux brillent, légèrement noircis par la poussière recouvrant sa peau. Je l’embrasse prise de désir et le serre contre moi. Il va me quitter au moment où je commence à l’aimer. Au début, j’embrasse des lèvres qui me semblent si froides puis elles remuent, s’entrouvrent. C’est lui qui m’embrasse dorénavant. Maintenant, ses lèvres sont ardentes. Je me brûle et adore cela, excitée tant par l’interdit que par la passion qui fusionnent en moi.
    
    — Isabelle, je… Ne bougez pas.
    
    « Isabelle » jamais l’énonciation de mon prénom ne m’a fait tant de plaisir. Le fait qu’il retire le qualificatif, impersonnel d’infirmière gonfle mon émotion.
    
    Pendant mes rêvasseries, il se dirige vers la petite table servant de bureau et d’amoncellements de cartes. Il la tire vers lui, de sorte qu’elle bloque la ...
    ... porte. Nous voici barricadés, dans une fébrile sécurité. Au moins, protégés d’une arrivée inopportune.
    
    Mon soldat positionne son fusil sur la porte et se rapproche de moi. Au moment, où je tente de prononcer une parole, il pose sa main sur mon front et d’un geste délicat descend ses doigts sur ma joue et mon menton. Je parle dans ses yeux. Au même instant, un bruit puissant passe non loin de là, le sol tremble légèrement. L’artillerie se remet à chanter une ode à la mort. J’ai peur. Nous ne sommes pas si seuls.
    
    Pour me rassurer, il me prend dans ses bras. Son étreinte est accueillante et je m’installe au plus profond de ses bras. Naïvement, je me sens mieux, il parvient à me donner un semblant de réconfort. Nos baisers se multiplient, ils sont pleins de grâce et de délicatesse. Piétinements après piétinements nous nous rapprochons du lit de camp. Je finis par m’y asseoir. Mes mains empoignent les manches de sa veste et tirent dessus, mon signe atteint sa cible et mon soldat enlève sa veste qui tombe sur le sol. Aussitôt après, mes doigts tremblants s’agrippent aux boutons de sa chemise. Les mains d’Antoine recouvrent les miennes. Ce geste tendre me ravit le cœur. J’en prends une et lui donne un baiser. Puis, je commence à égrainer lentement les boutons de sa chemise. Un à un ils cèdent, et peu à peu je découvre son fin maillot de corps. À travers, je remarque qu’il doit être assez musclé. Malheureusement, je n’ai pas trop le temps de m’appesantir sur ces impressions, le ...
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