Camille, Hélène, Clémence et les autres...
Datte: 03/07/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
frousses,
inconnu,
voisins,
nympho,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
facial,
Oral
pénétratio,
coprolalie,
bougie,
bourge,
Auteur: Solario, Source: Revebebe
Où Jean-Baptiste rencontre son propriétaire, Monsieur C. dans l’escalier où il a déjà croisé sa fille Camille avant de faire la connaissance de sa femme Hélène au cours d’un dîner ennuyeux mais prometteur.Où l’on découvre aussi que Camille est une jeune fille accorte et ouverte à de très nombreux sens du terme.
De nombreux jeunes rêvent de venir faire leurs études à Paris. Ils rêvent aux bars du Quartier Latin, se voient sécher les cours au jardin du Luxembourg ou flâner le nez au vent dans les rues de Montmartre, se promener aux Galeries Lafayette ou prendre un café sur les Champs-Élysées. Une fois sur place, la plupart déchantent vite. Je le sais d’autant mieux que je fis partie de ces rêveurs quand j’arrivais en septembre dernier dans le 17e : la vie à Paris coûte cher, très cher.
Un lointain ami de mon père me louait une chambre minuscule située sous les toits d’un sinistre immeuble haussmannien pour un « prix d’ami » qui représentait pourtant une somme importante pour mes parents. Rapidement, je décidai de ne pas les laisser seuls assurer ma subsistance et me mis en quête d’un travail. Comme pas mal d’autres étudiants, j’échouai faute d’imagination dans un fast-food où je m’épuisai pendant des mois à cuire des steaks trop longtemps et des frites pas assez. Je rentrais chez moi épuisé, en essayant d’oublier qu’en plus j’avais un salaire misérable, et pour vivre dans cet endroit ennuyeux.
Déprimé par cette vie ennuyeuse, je l’étais encore plus par le désert ...
... sexuel que je traversais. Malgré le passage de deux ou trois jeunes filles venues s’y réchauffer, mon lit restait froid et vide, et je m’y masturbais fiévreusement en rêvant d’en partager les draps avec les créatures de fantasme que j’y couchais contre moi, les yeux mi-clos et les jambes ouvertes.
À ce moment-là, j’étais loin d’imaginer que je connaîtrais sous peu, au sens biblique du terme, une bonne partie de la gent féminine de l’immeuble. Je ne saurais prétendre que l’influence du printemps y fût pour quelque chose, mais tout commença au mois d’avril, au retour des vacances de Pâques.
Un jour, je croisais dans l’escalier, Monsieur C., mon propriétaire et, devant mon air épuisé et amaigri, il me demanda :
— Eh bien Jean-Baptiste, vous maigrissez à vue d’œil ! Je croyais que vous mangiez des hamburgers toute la journée, ajouta-t-il, sûr d’avoir fait le trait d’esprit du siècle.
— Eh bien, pour tout vous dire, j’ai du mal à me faire à la « gastronomie américaine », monsieur.
— Voyez-vous jeune homme, ça ne m’étonne pas, je n’ai jamais pu comprendre ce qu’on trouvait à cette « nourriture »…
Il avait prononcé ce dernier mot avec le plus souverain mépris, ignorant ou feignant d’ignorer que beaucoup de clients de ces fast-foods les fréquentaient parce qu’ils ne pouvaient pas s’offrir beaucoup mieux. Je gardai cette pensée pour moi et bafouillai une approbation, quand il reprit après un court silence pendant lequel j’eus l’impression qu’il me jaugeait.
— Venez dîner ...